Home Actualité Cameroun Affaire des 1000 élèves-gendarmes radiés: Voici les craintes de Valère Bessala,
Actualité CamerounSociété

Affaire des 1000 élèves-gendarmes radiés: Voici les craintes de Valère Bessala,

L’administrateur civil craint que la destitution de ces élèves gendarmes ne constitue une menace pour la sécurité et la stabilité du Cameroun.

Le ministère camerounais de la Défense a annoncé la semaine dernière le retrait de 1 000 étudiants de la gendarmerie nationale pour « faux diplômes ».

Rien que pour Valère Bessala, administrateur civil, ces étudiants retirés des rangs de la gendarmerie pourraient se retrouver dans les brumes et porter atteinte à la stabilité du pays. « Qu’est-ce que ça veut dire que 1 000 soldats vous sortent ? » Soyez très prudent ! La section se compose de 22 soldats. C’est ce que nous donnons aux généraux lorsqu’ils prennent leur retraite. Ensuite, vous avez la compagnie. C’est 100 soldats. Cela signifie qu’en retirant 1000 éléments des rangs, vous venez de donner 10 entreprises à des putschistes potentiels. Ils leur ont juste donné au moins deux bataillons. Car le bataillon compte 400 à 500 hommes. Ils leur ont juste donné une brigade parce que la brigade est le sommet de l’unité opérationnelle, qui compte 1000 hommes. Ils comprennent que c’est assez dangereux », explique-t-il à l’équinoxe du 12 août 2022.
Et à Valère Bessala, de poursuivre : «Ce sont 1000 préposés soldats qui sont radiés, mais en fait ce sont  1000 éléments qui étaient déjà dans la peau  des soldats. En deux mois, vous n’avez pas besoin d’apprendre à tirer. La formation à elle seule d’abord est préparatoire. Le tir n’est que généralement un élément dans  la formation. Cela veut dire que le moral qu’on vous a donné pendant deux mois, la peur qu’on a chassé en vous, l’esprit civil qu’on a enlevé en vous, vous n’êtes plus un citoyen lambda comme tout le monde. Cela veut dire que tout ce qu’il vous faut seulement c’est qu’on vous apprenne à manier l’arme… une fois qu’ils sont sortis qu’est-ce qu’il reste à faire ? C’est de leur donner des armes et leur apprendre leur maniement».

Au contraire, l’homme politique, chef de file du parti « Jouvence », préconise la reconversion ou la rétrogradation des auteurs, en tenant compte des diplômes sur lesquels repose leur exclusion. «Est-ce que c’est cette brutalité qu’on pouvait utiliser pour le faire ? On pouvait les reconvertir, recomposer. C’est-à-dire que s’ils sont entrés avec le BEPC, on pouvait les rétrograder  au CEP puisqu’on ne peut pas falsifier ce diplôme ».

ref: camerounweb

Laisser un commentaire

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

A LIRE AUSSI ...

Élection controversée : les soupçons de manipulation autour d’Eto’o.

L’élection de Samuel Eto’o à la présidence de la Fédération camerounaise de...

REVELATION-Valère Bessala: Voici exactement de quoi vit Nourane Foster

Au centre d’une polémique majeure depuis la diffusion d’un reportage controversé sur...

[quads id=1]