Le professeur Maurice Kamto, président du MRC et candidat déclaré à l’élection présidentielle de 2025 est en danger de mort. Cette information alarmante a été diffusée par le journaliste politique J. Remy Ngono, qui a affirmé que des membres du sérail, avec l’appui de certains agents de services secrets camerounais, auraient mis en place un plan visant à éliminer physiquement l’opposant politique . Le journaliste a déclaré que des mercenaires infiltrés et des agents secrets étaient chargés de tuer Maurice Kamto et le MRC.
Le Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) a annoncé en octobre 2022, à travers son leader Maurice Kamto, qu’il allait participer à la présidentielle de 2025, dans le mais de prendre le pouvoir et de mettre fin à la domination du RDPC et de Paul Biya. Cependant, cette décision est loin d’être facile à mettre en œuvre. En effet, le MRC n’a aucun représentant à l’Assemblée nationale dirigée par Cavayé Yeguié, ce qui le rend vulnérable aux manœuvres politiques du RDPC et de Paul Biya.
Me Christian Bomo Ntimbane, avocat au barreau de Paris et expert en droit constitutionnel, a souligné que le MRC et son chef sont désormais à la merci du RDPC et de Paul Biya. En décidant de participer à l’élection présidentielle de 2025, sans avoir obtenu la modification du code électoral, il se dégage deux constances. D’abord, le MRC et son chef ont renoncé à la lutte pour l’obtention d’un code électoral consensuel avant toute élection. Ensuite, n’ayant pas d’élus, condition sine qua non de participation à l’élection présidentielle, le MRC et son chef vont vouloir une alliance avec un parti politique ayant un ou des élus, ou alors obtenir les 300 signatures nécessaires.
Selon Me Christian Bomo Ntimbane, dans ces deux cas de figure, la candidature du chef du MRC dépendra désormais de la volonté du régime de Yaoundé. Les trois cents (300) signataires des candidatures indépendantes étant pour la plupart des élus du RDPC. En d’autres termes, le MRC et son candidat à la présidentielle seront bien obligés de négocier avec Paul Biya et le RDPC afin d’obtenir leur faveur. Car il suffit au RDPC de faire adopter une petite modification du code électoral pour empêcher des candidatures de parachutage avant l’élection présidentielle.
Le danger de mort qui pèse sur Maurice Kamto est donc très réel, étant donné que le RDPC et ses alliés ont tout intérêt à empêcher toute opposition au pouvoir en place. La situation est d’autant plus inquiétante que les élections présidentielles de 2018 ont été marquées par des accusations de fraude et de violence, ce qui a conduit à des protestations massives dans le pays. Les autorités camerounaises doivent prendre toutes les mesures nécessaires pour protéger la vie de Maurice Kamto et garantir des élections libres et équitables en 2025. La communauté internationale
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