C’est moi, Christian Bomo Ntimbane, qui lance l’alerte. L’avocat camerounais déconseille à tous les parents d’envoyer leurs enfants dans les écoles de droit, où le taux de réussite et d’insertion professionnelle est très faible.
N’envoyez pas vos enfants à la fac de droit en masse
Les facultés de droit sont les plus grosses fabriques de chômeurs au Cameroun.
Ces images captées datent de la rentrée universitaire à la faculté de droit de la nouvelle université d’Ebolowa.
Cette salle comble, et il y en aura certainement d’autres, illustre le sureffectif des facultés de droit du Cameroun.
Or, 99 % des étudiants en droit sont au chômage à la fin de leurs études.
Je ne compte plus les demandes que je reçois de jeunes diplômés en droit souhaitant faire un stage.
Il n’y a plus d’emplois pour les avocats.
Dans des pays comme la France, le nombre d’écoles de droit se réduit drastiquement car les étudiants se rendent compte qu’ils auront du mal à trouver un emploi.
De plus, la plupart des étudiants en droit sont tenus de doubler leur formation avec un diplôme d’une école d’économie ou de gestion pour pouvoir exercer en tant qu’avocats et managers dans des entreprises ou des cabinets commerciaux.
Dans ce chaos, l’irresponsabilité du gouvernement camerounais devient évidente.
Les jeunes diplômés se retrouvent dans les écoles de droit parce qu’ils n’ont pas été orientés ou expliqués sur les possibilités réelles.
Mais « dans un pays en développement comme le Cameroun, où peu a été fait, y a-t-il un seul domaine d’activité satisfaisant ? Si oui, lesquels ? Le Cameroun, un pays de la taille de la France mais trois fois moins peuplé, des terres et un sous-sol très fertiles, donc un pays plus en devenir que la France où tout est déjà fait. De ce fait, aucun secteur ne suffit encore, même la loi. Tout est question d’organisation », lance un citoyen en réponse au post de l’acteur de la société civile des réconciliateurs Me Christian Bomo Ntimbane.
Rf:camerounweb
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