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Amougou Bélinga contre les 8 inspecteurs: une autre affaire de 36 milliards éclate en plein procès, voici les détails!

L’affaire de la péréquation fiscale entre Vision 4 et la DG d’une part et Amougou Bélinga et les 8 inspecteurs de la DGI d’autre part n’a pas encore livré ses secrets jusqu’au bout.

Non seulement il a voulu jouer avec l’agent financier, mais Amougou Bélinga a aussi réussi, par un tour de force dont il connaît le secret, à soutirer 36 milliards de FCFA des caisses de l’Etat.

Selon l’un des inspecteurs de la DGI, qu’il accuse d’avoir tenté de lui extorquer des fonds, le PDG du groupe Anecdote a fait des révélations lors de leur comparution vendredi 9 décembre.

Amougou Bélinga doit une fortune à l’Etat : « Vision4 a reçu 36 milliards de FCFA du Trésor ».

Cette révélation inattendue rend le travail du magnat des médias encore plus difficile.

Vendredi 18 décembre, Amougou Bélinga était aussi chaud au tribunal

Le journal Le Jour, dans sa parution de ce lundi 21 novembre, a permis aux Camerounais de vivre en personne l’interrogatoire de trois heures d’Amougou Bélinga au TPI de Yaoundé.

La salle S3, où s’est déroulée l’audience du tribunal de première instance du chef-lieu de Yaoundé, était quasiment pleine d’œufs vendredi dernier. Vers 11 heures, le juge Onambele a repris le procès suspendu deux semaines plus tôt dans l’affaire Jean-Pierre Amougou Belinga contre des cadres à la Direction générale des impôts, que le PDG d’Anecdote Group accusait, entre autres, de détournement de fonds, de corruption et d’influence. colportage.

Pendant environ trois heures, dans la phase dite du contre-interrogatoire, Jean-Pierre Amougou Belinga a fait face à un feu nourri de questions insistantes et obstinées des avocats des inspecteurs des impôts, assistés pour l’occasion par Me Pierre-Alexis Bayebec et Me Hachette. .

L’exercice s’est concentré sur la question de la preuve. L’agressivité des avocats des accusés s’est concentrée sur une chose : prouver l’absence de preuves à l’appui des prétendues actions de corruption du PDG d’Anecdote Group.

Interrogé sur l’existence ou l’inexistence d’éventuels allégements, documents qui prouveraient le transfert de fonds aux agents du fisc, Jean-Pierre Amougou Belinga, assisté notamment de Me Charles Tchoungang et Me Atangana Ayissi, s’est montré énigmatique et l’a laissé pendre comme un mystère «Rien ne peut être exclu» sur l’existence de ces documents, a-t-il dit, et n’a pas exclu de les soumettre ultérieurement.

Corroborant encore, encore plus énigmatiquement, « Ce n’est pas parce qu’on ne voit pas de microbes qu’on peut dire qu’ils n’existent pas. » Il affirme également que l’argent a été remis aux agents des impôts en coupures de 10 000 francs CFA. « Gardez votre énergie pour le maître de plaidoyer », a-t-il contredit Me Hachette, qui a de nouveau insisté sur des preuves à l’appui de ces affirmations.

Pierre-Alexis Bayebec s’est également inquiété de ces allégations non fondées : « Nous affirmons qu’il s’agit d’un cas d’anarchie. S’il y avait eu corruption vous aurez vu que les témoignages du plaignant montrent une situation atypique d’un incendiaire criant oh feu. C’est lui qui met le feu et il est le premier à crier ô feu alors qu’on peut même imaginer qu’il y a eu corruption. Mais nous nous sommes collés à notre soif, ce ne sont que des explications, des affirmations étayées mais aucune preuve. C’est un grand principe de droit, affirmer ne peut être prouvé.

Aucune preuve, il prétend juste. Il n’y a pas de témoins oculaires. On lui a demandé ça quand ils ont commencé la frénésie médiatique, quand ils ont pollué la salle des médias par mon client c’est à dire. Red. Mme Mvogo] comme celle qui a bénéficié de 50 millions de FCfa a affirmé qu’ils ont filmé, qu’ils avaient des vidéos, qu’il y avait des dépotoirs et des témoins oculaires. Rien de tout cela n’a été présenté.

Si nous essayons de le coincer ou de lui poser des questions sur ces crimes, il recule et dit que c’est la mafia. Comme pour dire qu’il n’y a aucune preuve dans la mafia. La justice n’est pas une justice mafieuse. Ici, la justice est une justice transparente. Il y a un principe en latin qui dit que c’est à celui qui invoque un fait de le prouver. Il n’a apporté aucune preuve ici », a commenté l’avocat après l’audience.

Pierre Sida, conseiller fiscal du groupe L’Anecdote, cité à témoigner devant l’ordre des avocats, a fait valoir que le 17 mars 2022, les inspecteurs des impôts sont sortis de l’antichambre du bureau de Jean-Pierre Amougou Belinga avec des « sacs gonflés » et les « sourire »., preuve, selon lui, de l’argent empoché par les fiscs.

« Il s’agit de récitation », a répondu Me Bayebec à la question de Le Jour. Il est dans une phase de récitation et on s’en aperçoit rapidement. Vous verrez à quel point il sera gêné lorsqu’on lui posera les questions. Vous avez vu qu’il ne s’occupait pas des problèmes de corruption, il l’a balayé rapidement et a dit que lorsque les gens sortaient de l’antichambre, la preuve de la corruption était qu’ils avaient les poches gonflées et qu’ils souriaient. Comment mettre cinquante millions de FCfa dans les poches bombées ? Vous pouvez voir que nous sommes ici dans une épreuve assez particulière. Et si je vous dis qu’il s’agit de récitation, il aurait pu expliquer plus en détail les circonstances de cette corruption. Sinon, il n’a rien vu. »

Jean-Pierre Amougou Belinga et ses conseillers ont notamment insisté sur les coupes successives accordées au groupe Anecdote : 240 millions de FCfa, environ 1 milliard de FCfa puis près de 9 milliards de FCfa pour déduire un mauvais travail des inspecteurs des impôts et imposer donc une forme chicane fiscale.

Me Pierre-Alexis Bayebec a également critiqué cette focalisation sur les coupes : « Les aménagements ne signifient pas qu’il y a eu un délit de détournement de fonds. Le législateur a donc créé un recours. Vous pouvez même vous retrouver dans une situation de crédit d’impôt.

La décharge n’est pas punissable. Comme ils font beaucoup d’erreurs, ils se livrent dans leur langue. Vous dites vous-même que les inspecteurs ont fait un mauvais travail. Elle peut résulter d’un travail bien fait, mais pas d’un impôt non dû.

Je vous rappelle qu’une taxe non due est le cas de figure suivant : vous êtes locataire et les taxes viennent vous coincer pour payer la taxe foncière. C’est une taxe qui n’est pas due. Vous n’êtes pas assujetti à ce type d’impôt. Mais en termes de quantité, cela ne signifie pas que la taxe ne sera pas due si elle fluctue.

Peut-être que cela signifie qu’il a été mal calculé. Que la reprise a été ajustée à la baisse suite à votre recours. Nous sommes dans un procès atypique, nous espérons que la justice rendra justice dans le calme et sans aucune influence », a réclamé l’avocat.
Vers 16 heures, le juge Onambele a ajourné l’audience.

Rf: camerounweb

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