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Au Cameroun, élections sénatoriales et contestation post-Biya

Les six bureaux de vote de Yaoundé, regroupés dans l’école publique de Bastos, le quartier le plus huppé de la capitale, ont ouvert à 8h00 le dimanche 12 mars. Aux premières heures du vote, il n’y avait pas d’audience pour cette élection sénatoriale.

Dans les dix régions administratives du pays, 10 partis ont présenté des candidats à 11 134 électeurs : conseillers régionaux, conseillers municipaux et chefs traditionnels.

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Aucun pari

Mais le résultat de humeur semble sans encombre : le RDPC au pouvoir est le seul à avoir présenté des listes dans les dix régions et contrôle 316 communes sur 360 au Cameroun. La chambre haute du parlement a toujours été dominée par le pouvoir.

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Soixante-dix sénateurs sont élus tous les cinq ans et 30 sont nommés par le Président de la République. Au Sénat sortant, le RDPC et ses alliés occupent 93 des 100 sièges, les sept restants revenant au Front social-démocrate (SDF), l’un des deux principaux partis d’opposition.

Vers une « majorité obèse »

A l’Assemblée nationale, le parti de Paul Biya et ses alliés disposent également d’une majorité écrasante de 164 des 180 députés élus au suffrage direct en février 2020.

« Le RDPC est un grand favori du dimanche car ses membres sont les plus nombreux dans le collège électoral », assure AFP Louison Essomba, professeur de science politique l’Université de Douala, qui prédit une « majorité obèse ».

« Je ne vois pas de problème, encore moins l’utilité de ce sénat », plaide Serge Dzou, professeur de sciences politiques à l’université de Ngaoundéré (Nord), pour qui il « ne sert qu’à pourvoir des postes aux proches du régime ». « 

Succession

La seule petite inconnue réside dans la prolongation ou non du président du Sénat, Marcel Niat Njifenji, 88 ans. Deuxième personnage officiel de l’État, il assure constitutionnellement qu’en cas de vacance, il organise une élection partielle dans les 120 jours à laquelle il ne peut se présenter.

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La « succession » de Paul Biya, 90 ans, est sur toutes les lèvres. En cas de décès ou d’empêchement du président, le tout-puissant RDPC devra désigner un dauphin qui a toutes les chances de gagner l’élection présidentielle. Mais personne, même parmi les proches de Paul Biya, n’ose s’avancer public.

(avec AFP)

Source :
Jeune Afrique

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