• Le dernier procès a eu lieu il y a quelques jours.
• Selon l’accusation, les 3 militaires tués en février 2020 ont tué 10 enfants lors d’une opération dans le village de Ngarbuh.
• Ils sont jugés par le tribunal militaire de Yaoundé.
La prochaine audience de l’affaire 3 militaires devant le tribunal militaire de Yaoundé aura lieu le 15 juillet. Lors de la dernière audience, un premier témoin du ministère public a été interrogé pendant plus de trois heures. Dans son témoignage, Mohamed Nfor, le chef traditionnel de Ntumbaw, a déclaré que 21 personnes, dont un séparatiste, ont été tuées lors de l’opération militaire à Ngarbuh. Selon le chef traditionnel, six maisons, dont cinq habitées par des paysans et des paysans, ont été incendiées lors de l’attaque, la dernière appartenant à un séparatiste qu’il a décrit comme l’un des « pionniers » de la lutte armée initiée par des groupes .pour l’indépendance du Cameroun anglophone, qui est au cœur de la crise qui secoue le pays depuis 2016.
Les trois militaires sont inculpés de « meurtre, incendie volontaire et destruction, violences contre femmes enceintes, violation des consignes », tous ont plaidé « non coupables ».
L’armée libérée par le gouvernement libérée
L’ONU a déclaré qu’au moins 23 civils, dont 15 enfants (neuf de moins de 5 ans) et deux femmes enceintes, ont été tués dans l’attaque. Le régime du président Paul Biya, 88 ans, dont plus de 38 étaient au pouvoir, avait longtemps nié la responsabilité de ses militaires dans ce drame avant d’ordonner une enquête indépendante et d’arrêter trois militaires, sous une intense pression internationale. Le gouvernement camerounais a admis en avril 2020 que 13 civils avaient été tués par des soldats soutenus par une milice d’un groupe ethnique peul dans le district de Ngarbuh du village de Ntumbaw, dans la région du nord-ouest.
#Cameroun #procès #militaires #mis #examen #pour #meurtre #reporté #juillet