Le mystère Laurent Esso persiste dans l’affaire Martinez Zogo
Plus de trois mois après la découverte du corps sans vie de Martinez Zogo, le ministre d’État Laurent Esso n’a toujours pas été entendu dans cette affaire. Pourtant, il était cité par le lieutenant-colonel Justin Danwe, le chef du commandement qui a enlevé le patron d’Amplitude FM à l’instigation de l’homme d’affaires Amougou Belinga. La question de savoir si la voix au téléphone qui a donné l’ordre de « finir le travail » était bien celle du garde des sceaux reste sans réponse.
Toutes les autres personnes nommées par les suspects ont été entendues, sauf le ministre de la justice. Ce silence de Laurent Esso alimente les spéculations et les rumeurs. Certains y voient une protection de la part du président Paul Biya, tandis que d’autres pensent que le ministre est impliqué dans cette affaire.
Un silence qui en dit long
Le silence de Laurent Esso dans cette affaire est interprété comme un signe de sa culpabilité par certains observateurs. En effet, le ministre de la justice est censé être le garant de l’État de droit et de la justice. Son silence dans cette affaire est donc perçu comme une atteinte à l’intégrité de la justice camerounaise.
D’autre part, le fait que Laurent Esso ne soit pas inquiété dans cette affaire renforce l’idée que les membres du gouvernement sont au-dessus des lois. Cette impunité est un véritable problème pour la démocratie camerounaise et pour l’État de droit.
En conclusion, le silence de Laurent Esso dans l’affaire Martinez Zogo est préoccupant. Il renforce l’idée que les membres du gouvernement sont au-dessus des lois et que l’impunité règne au Cameroun. Il est donc urgent que la justice fasse toute la lumière sur cette affaire pour rétablir la confiance des citoyens dans les institutions de l’État.
Mots clés : Laurent Esso, Martinez Zogo, justice, impunité, État de droit, Cameroun.