C’est la panique générale au bar du Cameroun. Quelques mois après l’élection du nouveau président, les pratiques continuent de fragiliser le système judiciaire camerounais.
En effet, plusieurs avocats sont mis en cellule en une semaine sans en informer le Bâtonnier. Les procédures standard ne sont plus suivies. Cela conduit à des malentendus au sein de l’Ordre des Avocats du Cameroun.
Que disent les procédures ?
L’article 115 du code pénal relatif au règlement de la détention policière et l’article 27 des principes de base relatifs au rôle de l’ordre des avocats, adoptés par les Nations unies, exigent expressément que le bâtonnier de l’ordre des avocats soit tenu informé préalablement à toute poursuite pénale contre un membre du Barreau.
Ce n’était pas la démarche du procureur pour arrêter Me Soha Tazo, Me Bitang Marcel et Me Bonguem.
Pour le moment, il n’y a aucune information sur les allégations contre les hommes en robe. Ce n’est pas la première fois que des avocats camerounais se retrouvent dans des situations aussi délicates.
C’est ce à quoi Equinoxe Television semble faire allusion dans son numéro du 13 septembre 2022 du Journal.