Il y a quelques jours, une information faisait état d’une liste noire de journalistes apparus sur la Fecafoot à l’époque de Seidou Mbombo Njoya. De toute évidence, cette affaire est prise au sérieux. D’autres révélations sont annoncées.
En effet, La GAZETTE DES SPORTS de Wilfried Hermann Ewané promet de publier la liste des 30 journalistes qui ont gagné 100 000 (cent mille) FCFA chaque vendredi à la Fécafoot.
Il y a quelques jours, le journaliste Richard Naha avait créé la surprise dans une déclaration reprise par plusieurs sites et plateformes de partage de contenus d’actualité. Selon le confrère, l’ancien président de la Fécafoot avait corrompu 30 journalistes, dont des journalistes sportifs, pour ne pas être trop critiqué par la presse. Chacun de ces médias recevait 100 000 FCFA chaque semaine pour ne pas critiquer les actions de Mbombo Njoya. » Samuel Eto’o, à son arrivée à la Fécafoot, a trouvé une liste de 30 journalistes et autres qui étaient payés 100 000 FCFA chacun chaque vendredi.
La Fécafoot a dépensé 3 000 000 FCFA chaque semaine et 12 000 000 FCFA par mois pour payer la tranquillité de ceux qui s’opposent aujourd’hui aux actions de la Fécafoot ! », a déclaré Richard Naha.
Mbombo Njoya.
Le fils du sultan roi de Bamoun est à la tête du football camerounais depuis un an. Après deux grandes périodes de normalisation, son règne (qui s’est terminé par l’élection de Samuel Eto’o) n’a pas réussi à mener ce corps vers des cieux glorieux. Au contraire, il a été éclipsé par d’innombrables scandales.
L’opacité y avait pris racine sous l’égide de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot). Déjà à la fin de sa première année à la tête, le bilan de Mbombo Njoya affichait un bilan en contradiction avec ce que l’on pouvait attendre.
ref: camerounweb