En effet, selon ce rapport, le Cameroun a tué près de 500 personnes en trois mois. Un numéro qui donne des frissons dans le dos. Ce bilan, qui résulte d’une enquête sur place, révèle l’état déplorable des libertés publiques et des droits de l’homme.
Au fond, il n’est pas étonnant de constater cet état de fait dans un pays ravagé par une guerre, notamment celle du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, par Boka Haram et les diverses injustices qui ont été commises ça et là sur l’étendue du territoire national. Ce bilan des violations des droits de l’homme a été réalisé sur la période avril-juin 2022 et le moins que l’on puisse dire est que de tels chiffres en quelques mois n’augurent rien de bon pour le Cameroun qui est déjà en proie à de nombreux défis qui l’interpellent notamment sur le plan économique. et crise alimentaire.
Cette recrudescence de la violence est aussi le résultat de l’escalade de la grande criminalité dans nos villes et notamment dans la région côtière, le centre économique, mais aussi à Yaoundé, le siège des institutions. Cette situation est également aggravée dans les zones de guerre comme les régions du nord-ouest et du sud-ouest évoquées plus haut, mais aussi dans la région du nord avec la secte islamiste Boko Haram et les agresseurs qui y sèment la terreur.
Il est donc plus que jamais impératif que les autorités gouvernementales trouvent des solutions pérennes pour que le Cameroun sorte enfin de ces différentes crises qui non seulement gangrènent l’économie du pays mais font indirectement de nombreuses victimes.

ref: camerounweb