En noir, des web activistes réclament la paix dans les zones de conflit et la démocratie

• Ceci est l’édition #FridayInBlack

• Ils demandent aussi plus de démocratie

Pris entre la crise anglophone avec ses conséquences irréversibles pour la population, ainsi que les attentats de Boko Haram, sans oublier la crise politique interne avec les violations massives des droits humains, la majorité des Camerounais en ont marre. Afin d’interpeller les autorités sur toutes ces tragédies à leurs yeux, des militants camerounais ont lancé une opération le Black Friday. Cette opération est clairement un succès.
L’opération du vendredi en journée consiste à ce que les militants soient vêtus de noir toute la journée de ce vendredi pour exercer leur métier. Sur les réseaux sociaux, notamment sur Twitter, #FridayInBlack continue d’être un succès.

Depuis ce matin, des dizaines de militants du web ont inondé les réseaux sociaux en postant leurs images, tous vêtus de noir. Ces derniers entendent interpeller les autorités du pays sur les drames qui se déroulent principalement dans le NOSO, mais aussi sur les conséquences de la lutte contre la secte islamique Boko Haram. Ils demandent à l’État de tout faire pour ramener la paix dans ces régions. Le cas des prisonniers politiques n’est pas si obscur. Certains militants appellent les autorités à libérer les prisonniers politiques dans les plus brefs délais.

Tout le monde y est allé avec sa plainte. « Très, très triste ce vendredi, surtout pour les enfants des pauvres comme moi, car dans le sermon du prêtre cela signifiait clairement que ce sont les enfants des pauvres qui meurent ! », Post un militant. “Black Friday, nous restons et restons en noir juskaa !!!! En noir pour la liberté. Arrêtez le martyre du citoyen dans notre pays », ajoute un autre.

« #FridayInBlack Ce Black Friday, je demande la libération de tous les prisonniers politiques et la fin de ce régime assiégé qui opprime et abat tout ce qui bouge. Travaillons ensemble pour la Transition politique, car ce sont les peuples qui font l’histoire », souligne un militant.
« Mon devoir féministe est de lutter contre ce système qui tue les jeunes et nous empêche de rêver », lit-on dans un autre post. « Les arrestations arbitraires sont de plus en plus la règle ces jours-ci au #Cameroun, #FridayInBlack pour exprimer une pensée solidaire pour les camarades de @Stand4Cameroon qui sont emprisonnés depuis 1 an », explique un militant du web.

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