Selon Édouard Kingue, l’Etat du Cameroun a accaparé en juin dernier 10 000 hectares de terres du canton de Malimba, un peuple bantou centrafricain basé dans la région côtière du Cameroun, plus précisément dans les départements de la Sanaga-Maritime et du Wouri. Pour cela, les Malimba n’ont pas reçu la moindre compensation, pas même un espace de vie sauvé.
Les questions foncières et cadastrales continuent de susciter de vives émotions dans l’opinion publique. Et selon certains, notamment les victimes, ces machinations sont généralement orchestrées par des hauts fonctionnaires qui usent de leur pouvoir pour s’approprier des terres qui ne leur appartiennent pas.
Au Cameroun, on constate qu’il ne se passe pas un jour sans qu’un dossier soit lié à une expropriation abusive ou encore qu’un homme riche et puissant vole une terre qui ne lui appartient pas par sa fréquentation de hauts responsables de l’administration. Le cas de Dikolo du côté de Bali dans la capitale économique du Cameroun rappelle ce problème.
Pourtant, la loi est là pour protéger tout le monde, même les plus vulnérables. La situation actuelle dans l’arrondissement de Yaoundé 4, où plusieurs hectares de terrain ont été achetés par une célébrité, laisse encore planer le doute sur les modalités d’acquisition foncière. Pourtant, le ministère du Territoire et de l’Économie, l’organisme gouvernemental en charge de ces questions, devrait tout mettre en œuvre pour que ce phénomène d’expropriation et de rétention foncière puisse s’atténuer.
Une réunion au sein du MNDCAF a eu lieu pour statuer sur la situation. Le résumé de la réunion dans ce reportage de Vision 4 Television.
ref: camerounweb