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Media: nouveau coup dur pour Canal 2 international après la descente musclée des hommes de la SEMIL

C'est le feuilleton de ce dimanche. Le monde médiatique camerounais a appris avec surprise le débarquement d'un détachement d'éléments de la sécurité militaire (Sémil) dans les locaux de Canal 2 International. Il était évidemment destiné à interrompre la presse du Canal qui s'y déroulait. Heureusement, les soldats se sont trompés d'adresse. Mais leur descente a laissé des traces.

C’est le feuilleton de ce dimanche. Le monde médiatique camerounais a appris avec surprise le débarquement d’un détachement d’éléments de la sécurité militaire (Sémil) dans les locaux de Canal 2 International. Il était évidemment destiné à interrompre la presse du Canal qui s’y déroulait. Heureusement, les soldats se sont trompés d’adresse. Mais leur descente a laissé des traces.

Selon des informations confirmées par des sources au confrère Médiature, les éléments de la Sécurité militaire (Sémil) se sont rendus dans les locaux de Canal 2 International à Yaoundé, espérant retrouver les participants à l’émission Canal Presse. Heureusement, le spectacle a eu lieu à Douala. Mais après la fin de l’émission, comme à son habitude, elle a été publiée sur les comptes sociaux de l’instance, très présente sur les plateformes numériques. Sauf qu’à la grande surprise, le programme chargé a subitement disparu.
Il est très probable que des journalistes aient subi des pressions pour retirer cette émission controversée.

Selon les mêmes sources, cette opération de cette unité chargée du renseignement militaire et de la discipline de tous les officiers militaires aurait été alimentée par des propos « sensibles » sur la crise anglophone tenus par l’un des panélistes de l’émission afin -appelé Chuo Walters.
« Chuo Walters a véhiculé une tout autre image des Ambazoniens, selon l’émission visionnée par Médiature. Il précise dans cette émission que ces derniers ont « construit 260 écoles », « recruté des enseignants » et que seuls 5 des 13 départements des régions anglophones (Nord-Ouest/Sud-Ouest) étaient contrôlés par l’armée camerounaise. et le reste des « Ambazoniens », c’est-à-dire H 20 villes contrôlées par l’Etat du Cameroun et 70 villes contrôlées par les séparatistes si l’on en croit ses propos. Quant aux villes fantômes, elles resteraient en place et perdureraient « du 5 au 15 septembre 2022 », a-t-il rapporté, précisant Médiature

ref: camerounweb

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