Nécrologie : Un général de l’armée camerounaise est tombé, Etoudi en deuil !

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Le sérail camerounais en deuil. Il a perdu un général de l’armée camerounaise, un protecteur du régime Biya et un « sauveur » de Paul Biya. Son nom, le général Nganso Sundji.

Il s’est incliné le 14 novembre 2021 à l’âge de 56 ans, précisent les confrères du site Quatrième Pouvoir. La cause du décès n’a pas encore été annoncée par la famille. Dans son entourage, il est connu sous le nom de « le général intrépide ». Dans le cadre de l’Air Force Corps,
il est reconnu à sa juste valeur pour son efficacité dans la gestion des activités aéronautiques.

Tout le mérite lui revient d’avoir aidé à sauver le président Paul Biya lors du coup d’État de 1984. « Il faisait partie de ceux qui ont activement travaillé pour faire échouer la tentative de coup d’État en organisant une riposte. les mutins. Les soldats sont restés fidèles à l’ancien président, Ahmadou Ahidjo. Les putschistes avaient déjà pris possession de l’aéroport et réussi à encercler le palais présidentiel d’Edoudi », rappelle l’histoire.

Mais le général Jean Nganso Sunji a affronté les rebelles en faisant équipe avec le colonel Yakana, des troupes de Douala et de Koutaba. Ils étaient en première ligne avec le général Pierre Semengue, James Tataw, le colonel Asso’o, le commandant de bataillon Titus Ebogo. Ils avaient réussi dans leurs efforts en sauvant à tout prix le régime de Paul Biya.

En 2011, Paul Biya a décidé de placer quatre ténors de l’armée à des postes d’honneur équivalents à la retraite obligatoire. Le général Jean Nganso Sunji fera donc partie de cette catégorie. Une place qu’il occupa jusqu’à sa mort.

Biographie

Le général ean Nganso Sunji est né le 15 octobre 1937. Il est diplômé de l’Ecole Polytechnique de Paris (1958 – 1960) et ingénieur civil des Ponts et Chaussées de Paris (1960 – 1962).

En 1962, il effectue également un stage à l’École d’application du génie civil d’Angers, en France. De 1965 à 1967, il est stagiaire au quartier général de l’armée française. Sa carrière militaire débute par sa promotion au grade de lieutenant-commandant le 1er août 1960, capitaine le 27 décembre 1962, commandant le 24 juin 1964, colonel le 22 juin 1973, général de brigade le 1er juillet 1983 et général de division le février 5. 1993 Depuis le 25 septembre 2001, il est général d’armée. En 2011, il a été retiré par Paul Biya pour ses services rendus à la nation.

Jean Nganso Sundji, l'intrépide général de l'armée de l'air est décédé« />

Jean Nganso Sundji : Le général intrépide du corps d’armée présenté par le journal Essigan.

L’homme, qui avait 53 ans en avril 1984, était particulièrement efficace pour diriger les opérations aériennes.

Au cours de sa carrière de militaire d’active, Jean Nganso Sundji n’a fait que du génie. Il fait partie de ceux qui ont activement œuvré pour faire échouer la tentative de coup d’État, organisant une riposte forte à l’ampleur des attaques des mutins. Des militaires restés fidèles à l’ancien président Ahmadou Ahidjo. Les putschistes avaient déjà pris possession de l’aéroport et réussi à encercler le palais présidentiel à Etooudi.

Le général Jean Nganso Sundji n’est pas resté insensible à ces actes de rébellion. Au contraire, l’état-major de l’armée de l’air, en liaison avec le colonel Yakana, a mis en mouvement les troupes de Douala et de Koutaba. Comme les autres officiers supérieurs de l’armée camerounaise, entre autres l’inévitable général Pierre Semengue qui venait de s’échapper de sa maison, assiégé par les chars des mutins qui tiraient sans arrêt, James Tataw, le colonel Asso’o qui s’était échappé des griffes de les mutins, le chef de bataillon Titus Ebogo qui avait quitté Ebolowa pour renforcer l’appareil de Yaoundé, Jean Nganso qui fait désormais partie de la deuxième section des officiers des soldats de la Garde générale républicaine. Nous le retrouverons en première ligne des combats.

Aucun point stratégique de la ville de Yaoundé ne doit être laissé aux mutins. Il s’agit de sauver à tout prix et à tout prix le régime de Paul Biya, devenu à 49 ans le deuxième président du Cameroun.

La résistance

Le but ultime de la lutte urbaine était de diminuer la résistance de la Garde républicaine depuis son camp d’Obili, qui est considéré comme la principale base arrière de la mutinerie.
Jean Nganso a également contribué à neutraliser au maximum le mouvement des blindés et autres engins mobiles des putschistes et à les éloigner du palais présidentiel.

pendant le putsch

Le chef d’état-major de l’armée de l’air excellait dans l’encadrement des troupes fidèles aux institutions. Cette discipline unique, ce dévouement à la République et sa disponibilité de tous les instants ont été récompensés par l’homme du 06 novembre 1982. Jean Nganso Sundji est né le 15 octobre 1937, il est ingénieur diplômé de l’Ecole Polytechnique de Paris. Ecole française qu’il fréquente de 1958 à 1960.

Par ailleurs, le général Nganso est ingénieur civil des ponts et chaussées parisiennes. En 1962, il effectue un stage à l’École d’application du génie civil d’Angers, en France. De 1965 à 1967, il est stagiaire au quartier général de l’armée française. Son talent académique ne faisait aucun doute dans les diverses écoles militaires où il a fait ses études.
Sa carrière de soldat de commerce lorsqu’il a été promu
– Lieutenant le 1er août 1960,
– Capitaine le 27 décembre 1962,
– Commandant le 24 juin 1964,
– Colonel le 22 juin 1973,
– Général de brigade le 1er juillet 1983,
– Général de division le 5 février 1993.
– Le 25 septembre 2001, il était général d’armée.
– Il a été admis en deuxième section le 11 mars 2011, avec trois autres généraux, à savoir : Pierre Semengue, Oumarou Djam Yaya et James Tataw. Une marque de reconnaissance du Haut Commandement pour les services rendus à la nation.

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