• Il propose un marché à la tête du Fon
• No Pity exige la libération de sa mère
• L’armée camerounaise est toujours à la recherche du leader sécessionniste
Malgré de multiples tentatives, l’armée camerounaise ne parvient toujours pas à neutraliser le leader séparatiste « No Pity ». Ce redoutable leader sécessionniste continue de dicter sa loi dans les zones de conflit de la NOSO. Cependant, plusieurs membres de sa famille sont détenus par Yaoundé. Il continue de faire pression pour leur libération. Il vient de proposer un deal assez surréaliste au pouvoir central de Yaoundé.
Selon les informations, le général Ambazozo No Pity demande à Yaoundé de libérer sa mère. En retour, il procédera également à la libération du Fon.
En effet, le Fon de Babanki est détenu dans un lieu secret par les séparatistes depuis plus d’un an. Depuis lors, personne ne sait où se trouve le chef traditionnel Uiyuoh Nelson Sheteh, ni même il a été kidnappé par des hommes armés.
C’est un échange qui en surprend plus d’un. Il est à noter que l’épouse du général No Pity est également détenue par les autorités.
Nord-Ouest : des hommes armés kidnappent la chef traditionnelle Sheteh Nelson
Le Fon de Babanki est détenu dans un lieu secret depuis le samedi 12 décembre 2020 par des personnes non identifiées.
Personne ne sait pour le moment où se trouve le chef traditionnel Uiyuoh Nelson Sheteh, ni même s’il est encore en vie. La seule information disponible à ce jour est qu’il a disparu dans la journée du samedi 12 décembre 2020. Des sources concurrentes révèlent néanmoins qu’il a été enlevé par des hommes armés dont l’identité reste inconnue. Le plus étrange dans cette affaire est qu’aucune réclamation n’a été déposée depuis lors. Pourtant, beaucoup donnent foi à l’affirmation d’un enlèvement commis par des combattants séparatistes qui a longtemps semé l’horreur et la panique dans la région du Nord-Ouest.
Ce calendrier de lecture se comprend si l’on considère que les séparatistes avaient promis des représailles contre tous les chefs traditionnels qui ont choisi d’aller aux urnes le 6 décembre, lors des élections régionales. Sous cet angle on peut dire que la situation du Fon de Babanki, dans la commune de Tubah, est la conséquence logique de son engagement politique. Preuve que les séparatistes ont décidé de mettre à exécution leurs menaces.
Il s’agit du premier cas d’enlèvement signalé après les élections régionales. Plusieurs autres autorités traditionnelles du Nord-Ouest ont déjà été kidnappées. C’est le cas, par exemple, de Sehm Mbinglo, le Fon de Nso, qui a été kidnappé dans la soirée du 5 novembre à Baba I, quartier Babessi par les « guerriers Bui ». Détenu pendant cinq jours, il a été libéré le 10 novembre, après avoir signé l’engagement de « renoncer aux régionales le 6 décembre, pour plaider auprès du président de la République pour la libération des dirigeants sécessionnistes détenus à la prison centrale. » de Yaoundé.- Kondengui, en particulier Sissiku Ayuk Tabe et sa suite.
L’enquête se poursuit pour le moment dans l’espoir de retrouver le Fon Uiyuoh Nelson Sheteh.
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