C’est désormais un secret de polichinelle, l’ambiance qui règne au sein des institutions et donc autour des personnes qui font le nœud gordien est une réalité indéniable. Cela se justifie par les nombreux titres de la presse, qui participent avec une joie de cœur aux nombreux combats et chamailleries qui ont eu lieu entre leurs hautes personnalités devenues personnages. La preuve, même avec la présidence de la république, est considéré comme un lieu sacré, on assiste à des luttes de pouvoir et même à des calomnies.
Moins de trois ans après la fin du mandat du Président de la République du Cameroun, nous sommes déjà engagés dans une bataille pour les postes au sein de l’appareil décisionnel. Cette situation, regrettable à tous égards, discrédite gravement la manière dont va se dérouler la transition au Cameroun. Nous avons le droit de remettre en question la moralité de ceux qui sont appelés à diriger ce pays. Dans l’une de ses publications, le journal de feu Then Njawé le Messager revient avec une certaine insistance sur la guerre de tranchées qui oppose Georges Ewané et le directeur du Cabinet civil de la Présidence de la République, Samuel Mvondo Ayolo. Selon les faits relatés dans le journal, M. Ewané est en fait accusé d’être un « Juda » qui, avec l’aval de Ferdinand Ngoh Ngoh, secrétaire général de la présidence de la République, a diabolisé Mvondo Ayolo et traité Atangana kouna et Amougou Belinga par des profanes de la Présidence. L’affichage d’un tel manque de convivialité, marqué par des relations visiblement tendues entre les proches du chef de l’Etat, n’est-il pas la preuve formelle qu’un danger nous guette ? Des luttes des chineurs, qui se manifestent avec tant d’aversion même au grand jour, est la preuve tangible et indéniable qu’au sein de cette haute et respectée institution, la Présidence de la République, la calomnie, la perplexité, voire la diabolisation règnent.
ref: camerounweb