RDPC : les dessous d’une guerre de succession violente pour 2025

RDPC : Victoire totale aux élections sénatoriales

Le 24 mars dernier, le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC) a déclaré son 38e anniversaire dans une ambiance euphorique après sa victoire totale aux élections sénatoriales du 12 mars. Cette victoire a renforcé la position du parti au pouvoir et a renforcé son emprise sur le système politique camerounais. Cependant, malgré cette victoire éclatante, les luttes pour la succession de Paul Biya, actuel président de la République et chef du RDPC, continuent de diviser le parti.

La guerre de succession au RDPC

Depuis plusieurs années, le parti de Paul Biya est le théâtre de manœuvres politiques pour sa succession, de plus en plus violentes. Des clans bénéficiant du soutien de certains médias sont identifiés, ce qui montre que cette guerre de succession ne se lit plus seulement entre les lignes. Des personnalités politiques telles que Ferdinand Ngoh Ngoh, ministre d’État et secrétaire général de la présidence de la République, Laurent Esso, ministre de la Justice, garde des Sceaux, et Samuel Mvondo Ayolo, ministre et directeur du cabinet civil de la présidence de la République, sont également présents dans cette bataille pour le pouvoir.

Cependant, la guerre de succession reste confuse et la presse locale est devenue un site d’observation privilégié des joutes politiques. Malgré les apparences d’unité affichées par le RDPC, la lutte pour le pouvoir continue de diviser le parti au pouvoir. Certains militants du parti, comme le professeur Hubert Mono Ndjana, ancien secrétaire national à la communication du RDPC, aujourd’hui simple militant, remettent en question la victoire du parti et attestent que l’occupation excessive de l’espace politique pourrait vider la répétitive du parti.

Les défis et enjeux électoraux

Les « défis et enjeux électoraux » évoqués pendant la fête concernent les élections municipales, législatives et présidentielles prévues en 2025. Le RDPC est bien appliqué dans les structures politiques du pays, et cette victoire aux élections sénatoriales a renforcé sa position. Cependant, la guerre de succession continue de planer sur le parti. Le président Paul Biya, qui est au pouvoir depuis 1982, est âgé de 89 ans, et il est clair que sa succession est en train de se préparer.

Le RDPC est le parti dominant de la politique camerounaise depuis plus de trois décennies. Malgré les critiques de l’opposition, le parti conserve un fort soutien populaire dans de nombreux partis du pays. Cependant, la guerre de succession risque de compromettre l’avenir du parti. Les militants et les sympathisants du RDPC espèrent que le parti pourra vaincre ces divisions et se concentrer sur les défis et enjeux électoraux à venir.

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