Ces derniers jours, le nom du tout-puissant secrétaire général de la présidence de la République, Ferdinand Ngoh Ngoh, est revenu sur le devant de la scène médiatique. En fait, ce qui a finalement été entendu par la Tribunal Criminel Spécial. Selon plusieurs sources de coordination, Ferdinand Ngoh Ngoh aurait été interrogé dans l’affaire Covidgate. Jorel Jacques Zang prédit qu’il va bientôt tomber. Tout est fait pour qu’il place le fils de Paul Biya, Franck Biya, à la tête du pays après son père. Il a donné deux plans dans une tribune.
Voici comment le régime compte faire pour imposer le fils à la tête du Cameroun :
1- on met hors d’état de nuire les personnalités susceptibles d’être des poches de résistance à la dévolution monarchique…
C’est exactement ce qui se passe depuis quelques années avec les arrestations des caciques comme les Marafat…Mebe Ngo et qui est en train de se passer avec Ngoh Ngoh en ce moment …tous ayant pour point commun d’avoir créé leurs propres réseaux de pouvoir dans le pouvoir a travers les hautes fonctions qu’ils ont occupé auprès de Biya père…
2 – le congrès du Rdpc sera convoqué à la veille de la prochaine élection présidentielle comme c’est le cas à chaque élection présidentielle et ce sera un congrès extraordinaire avec pour seul ordre du jour la présentation officielle de Franck Emmanuel Biya comme candidat naturel du Rdpc .
-les membres des instances électorales au Cameroun que sont « élecam » et la « cour constitutionnel » étant tous sans aucune exception des membres du Rdpc…il ne restera plus donc qu’à valider les scores soviétiques en faveur du candidat du régime et dont est champion le rdpc.
voilà comment de manière légale car s’appuyant sur la loi le régime veut imposer le fils a la tête du Cameroun avec la bénédiction totale de la France (la visite de Macron s’inscrivait « officieusement » dans cette lancée)
-la seule chose ou seul facteur qui peut désormais empêcher cela c’est la détermination du peuple camerounais a refusé catégoriquement ce gré à gré car quoi qu’on dise même si la forme de passation du pouvoir entre le père et le fils se fera légalement via le Rdpc …il n’en demeure pas moins que dans le fond c’est un gré à gré…un passage en force car non seulement le code électoral camerounais est pro-rdpc mais les membres des organes électoraux sont des membres du Rdpc et qui ne doivent pas être juges et partie…
-aux camerounais donc de savoir ce qu’ils veulent le moment venu
ref: camerounweb
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