Selon nos recherches, il semble que ce soit en 1984 que la construction a été lancée par le gouvernement. Les travaux de construction se sont arrêtés brusquement en 1987 alors qu’ils étaient achevés à plus de 80 %. L’usure du temps a alors fait son œuvre.
Selon certaines sources, de nombreux techniciens sont morts pendant la construction, jusqu’à ce que l’État arrête les travaux pendant une longue période. C’était devenu un endroit pour les sans-abri, les fous, les fumeurs de drogue et un lieu de kidnapping parce que, selon des témoins, l’argent pour le terrain sur lequel nous construisions n’était pas payé en totalité, alors les propriétaires ont d’abord mystiquement et accidentellement menacé de tuer ouvriers.
Un certain Floscel Ndzana confirme que non seulement elle était inachevée et abandonnée (depuis plusieurs décennies), mais que les casseurs en avaient fait leur repère. A une certaine heure de la nuit, le bâtiment a été attaqué à plusieurs reprises et des corps y ont été retrouvés à plusieurs reprises.
Tjomb Makon Marius, quant à lui, insiste sur le fait que nous ne sommes pas allés à pied au bureau de poste principal après 19 heures. Et tous ceux qui se sont fait prendre ont été décapités dans ce bâtiment. C’était en fait un « lieu du crâne »
D’où le nom « Immeuble de la Mort », né vers les années 1990.
Le 1er juin 2010, à l’initiative de la CNPS, les travaux de réparation, estimés à 16 milliards de FCFA et prévus pour durer 24 mois, ont débuté. Des mois plus tard, les travaux avancent.
Enfin, le bâtiment a été réceptionné fin 2012. En changeant de nom. « Bâtiments de la mort » sont devenus « Bâtiments de l’émergence » ou « Bâtiment ministériel #1 ».
ref: camerounweb
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