Dans quelques heures, il jouera son avenir politique. Mais à 58 ans, le Premier ministre du Cap-Vert, Ulisses Correia e Silva, reste confiant. Dimanche prochain, les Cap-Verdiens seront appelés aux urnes pour choisir leurs députés. Le Premier ministre vient du parti qui a remporté le plus de sièges.
« Nous ne développerons ni ne financerons de programmes de réduction de la pauvreté. D’un autre côté, nous ferons tout notre possible pour sortir de la pauvreté par l’emploi, la production et les revenus afin qu’ils soient indépendants et autonomes », a déclaré le Premier ministre.
Ulisses Correia e Silva, au pouvoir depuis 2016, s’appuie sur son palmarès pour sa réélection: moins de criminalité ou moins de chômage chez les jeunes.
Sauf qu’un élément pourrait jouer contre lui: l’impact du Covid sur l’économie du pays.
Bien que le Cap-Vert compte moins de 200 morts, l’archipel dépend du tourisme et des transferts d’argent de la diaspora.
De plus, pour ces élections législatives, 6 des 72 sièges de député sont réservés aux candidats résidant à l’étranger.
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