L’ancien Premier ministre ivoirien Guillaume Soro a été reconduit à la tête de son mouvement Génération des peuples solidaires (GPS), samedi 17 septembre. Après des mois de silence, il s’est exprimé sur les réseaux sociaux et n’a pas caché la volonté du parti de participer aux élections présidentielles. Même s’il y a beaucoup d’obstacles devant lui.
Avec notre correspondant à Abidjan, Youenn Gourlay
Guillaume Soro refait parler de lui. L’ancien chef de file de l’insurrection des années 2000, ex-Premier ministre (de 2007 à 2012) et ex-président de l’Assemblée nationale (de 2012 à 2019), a été réélu président du GPS, le mouvement qu’il a fondé en 2019. . . , pour un nouveau mandat de trois ans.
Lors de son intervention sur les réseaux sociaux, il a dénoncé l’incarcération de certains de ses anciens compagnons. Il a également critiqué le pouvoir qui existait et n’a pas caché ses ambitions présidentielles. Guillaume Soro a également soutenu Pulchérie Gbalet, une personnalité de la société civile arrêtée pour entente avec les agents d’une puissance étrangère, en l’occurrence le Mali.
Guillaume Soro, exilé en Europe depuis près de trois ans, a été condamné par contumace à prison à vie pour atteinte à la sûreté de l’Étatpour des faits remontant à 2019. La justice avait également ordonné la dissolution du GPS, un mouvement qui survit ainsi dans l’illégalité.
Selon un spécialiste de la politique ivoirienne, Guillaume Soro continue d’entretenir une certaine popularité auprès des populations du nord de la Côte d’Ivoire, où il était député. Cet observateur estime que, compte tenu de sa carrière et de ses tripes, l’ancien premier ministre n’a pas dit son dernier mot et peut encore participer au jeu politique ivoirien.
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