La rumba congolaise inscrite au patrimoine immatériel de l’humanité

Cette décision de l’Unesco est une initiation que les Congolais de part et d’autre du fleuve attendaient depuis des années. Les deux capitales avaient depuis de longs mois mis de côté toutes les disputes entre elles pour défendre cette candidature commune.

Il faut savoir que la rumba congolaise a un impact qui dépasse le cadre musical : elle est au cœur de la vie congolaise, que ce soit en République Démocratique du Congo (RDC, Kinshasa) ou en République du Congo (Brazzaville).

A l’heure des chants religieux, aux différentes soirées, même pendant la fête nationale… En toutes occasions elle résonne dans les deux capitales. La Rumba est une véritable identité nationale sur les deux rives du fleuve Congo.

« Il est considéré comme un élément essentiel et représentatif de l’identité du peuple congolais et de ses populations de la diaspora. Il permet également la transmission des valeurs sociales et culturelles de la région, mais aussi la promotion de la cohésion sociale, intergénérationnelle et solidaire. », peut-on lire sur le site de l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO).

►Relire : La rumba congolaise, intemporelle ?

Autant dire que cette décision de l’Unesco sera célébrée dans les rues de Kinshasa et de Brazzaville. Il est également impossible de séparer la rumba des danses qui l’accompagnent et se renouvellent régulièrement, ni de sa composante vestimentaire.

La rumba fera désormais partie du patrimoine immatériel de l’humanité aux côtés d’autres musiques comme le reggae ou le tango.