Le tribunal de la commune 4 de Bamako a rejeté vendredi 3 décembre les exceptions faites par les avocats de Kaou Ndjim, ancien quatrième vice-président du Conseil national de transition (CNT), et l’a condamné à six mois de prison et 500 000 francs d’amende. Il a été mis en examen pour » atteinte au crédit de l’Etat et injures commises à travers les réseaux sociaux Après le verdict, nul doute qu’il quittera la politique.
Avec notre correspondant à Bamako, Serge Daniel
Vêtu d’une tenue traditionnelle, une casquette noire sur la tête, Issa Kaou Djim a salué le verdict plus tôt. L’ancien quatrième vice-président de la CNT ne retournera pas en prison, mais écopera d’une peine avec sursis. Il a clairement laissé entendre à la presse dans ses premiers commentaires qu’il continuerait à faire de la politique localement : » Nous voulons être du côté de ceux qui ont des idées pour sortir de la crise. Le Mali doit se réconcilier avec le monde aujourd’hui, mais le Mali ne peut pas vivre en autarcie. »
Il est clair que nous devons tendre la main à la communauté internationale pour qu’il sorte de la crise. Elle continue dans son nouveau positionnement, prenant parti pour ceux qui souhaitent une transition assez courte.
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Situation d’exception
« Nous pensons que la grandeur d’un homme est d’être celui qui propose des solutions, dit Issa Kaou Djim, que le plus important est de créer au plus vite les conditions d’élections transparentes et crédibles, afin que nous puissions sortir de cette situation exceptionnelle. »
Prochaine étape pour Issa Kaou Ndjim, également connu pour ses critiques à l’encontre du Premier ministre malien : se constituer, dit-il, une base politique solide pour influencer les événements dans son pays.
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