L’Italie suit de près le sort de trois de ses ressortissants enlevés jeudi dernier dans le sud-est du Mali. Même si l’on sait encore peu de choses sur les motivations des trois Italiens à vivre dans la région, la presse transalpine commence à donner quelques précisions.
Avec notre correspondant à Rome, Eric Sénanque
Les trois otages italiens sont originaires de Potenza, une ville du sud de l’Italie, mais vivaient en Lombardie depuis plusieurs années.
Giovanni Langone, 42 ans, avait émigré au Mali il y a quelques années. Son père Rocco, ancien retraité, et sa mère Donata, 63 ans, l’ont rejoint en 2019 dans la petite ville de Sincina, à 300 kilomètres au sud de Bamako.
Leur souhait était de s’intégrer le plus possible dans la société malienne. Ils avaient également adopté le nom de « Coulibaly », rapporte la presse italienne.
Membres des Témoins de Jéhovah, les trois Italiens avaient pour projet de construire un lieu de culte à Sincina. Ils ont été enlevés à leur domicile par des hommes armés accompagnés d’un ami togolais.
En 2018, deux Italiens – un prêtre et un touriste – avaient été enlevés au Sahel, en transit par le Mali avant d’être relâchés en octobre 2020, accompagnés notamment de la Française Sophie Pétronin.
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Lundi 23 mai, le parquet de Rome a ouvert une enquête pour enlèvement à des fins terroristes.
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