La réforme du secteur pétrolier nigérian, attendue depuis 2008, a finalement été votée par le parlement jeudi, « moment historique » pour le premier producteur d’or noir en Afrique ayant un besoin urgent de maximiser ses revenus. « Les deux Chambres ont approuvé le Petroleum Act (GDP) »Le porte-parole du Sénat, Ola Awoniyi, a déclaré à l’AFP. « C’est un événement important pour l’Assemblée nationale là-bas, après des années de retard ».
le Nigeria, un pays de 210 millions d’habitants, est le Le plus grand producteur de pétrole d’Afrique avec 1,9 million de barils exportés chaque jour, mais l’industrie a la réputation d’être corrompue et improductive, avec infrastructures délabrées après 60 ans d’exploitation, et malgré d’énormes réserves, il attire peu d’investissements.
Ce projet, d’abord soumis auAssemblée nationale a été discuté et réécrit plusieurs fois en 2008, principalement à cause de désaccords sur ses termes entre le gouvernement et les grandes compagnies pétrolières opérant dans le pays, ainsi qu’entre l’exécutif et les réunions précédentes. Femi Gbajabiamila, salué cette importante victoire. « Nous devons souligner à quel point cette journée est importante. Nous l’attendons depuis près de 20 ans ».
Les deux chambres doivent se mettre d’accord sur certains points, notamment la part des redistribution aux collectivités qui vivent dans les zones d’extraction, mais en général cette loi vise à cadre juridique et fiscal à l’industrie pétrolière et gazière nigériane. Les changements se déroulent autour de trois axes principaux : un impôts plus contrôlés, une meilleure redistribution des richesses, et la transformation de Commission nationale du pétrole du Nigéria (NNPC), connue sous le nom de State Slush Fund, a été transformée en société de négoce.
Crise économique
Le Nigeria, première économie d’Afrique grâce à sa production d’huile, souffre d’une grave crise économique depuis le début de la crise sanitaire, après avoir peiné à se remettre d’une première récession en 2016-2017. En avril 2020, les prix du pétrole brut étaient tombés en dessous de 20 dollars, et depuis lors, ils sont peut-être remontés à environ 60 dollars, l’avenir reste sombre pour un pays qui tire plus de la moitié de ses revenus et 90 % de ses prescriptions.exportation de pétrole.
De plus, une grande partie de Dépôts nigérians ont mûri et ceux-ci ne sont pas assortis de projets suffisamment importants. le manque de revenus et donc les devises étrangères ont un fort impact sur l’économie du Nigeria, et en particulier sur lainflation, alors que le pays importe une très grande partie de ses biens de consommation. En un an, l’inflation a dépassé 18%, laissant encore sept millions de Nigérians la pauvreté.
Incertitude constante
Il sera difficile de mesurer rapidement les effets de cette loi, car elle laissera le choix aux entreprises de décider si leurs activités sont régies par l’ancienne ou la nouvelle réglementation, jusqu’à la fin de leur licence. Cependant, cela mettra fin à laincertitude réglementaire qui a découragé l’investissement pendant des années. Mais il n’est pas encore possible de savoir si c’est leou noir nigérian plus compétitif.
Selon les experts, le situation sécuritaire reste le plus gros problème pour les investisseurs. le groupes armés, qui creusent des trous dans les oléoducs pour voler la production, permettant catastrophes écologiques, et ceux le . multiplier enlèvements contre rançon continuer à prospérer à la fois sur terre et en mer. incertitude constante a un impact significatif sur le prix des opérations, et donc sur la politique d’investissement.
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