L’un règne et baigne dans la Task Force, sur ses traces l’autre construit tranquillement son « empire » au détriment d’un premier ministre qui a choisi de « s’isoler ». Sur un ton impératif, le Sg/Pm a omis d’adresser au ministre des Travaux publics les règles de courtoisie en matière d’exemplarité dans la correspondance administrative. Attribuer les lots concernés aux entreprises qui ont l’agrément au moment de la vente aux enchères en suivant l’ordre de classement influencé par le procès-verbal du 16 juillet 2020 de la Commission Interne de Passation des Marchés Publics de Construction et de Réfection des Infrastructures Au sein de votre département ministériel « .
Cette conclusion délibérée et malveillante traduit un grand malaise, le refus brutal et irrespectueux des procédures. « Vous me rapporterez votre zèle pour l’information haute et complète du chef du gouvernement », conclut Fouda Séraphin Magloire.
On dirait que c’était à l’école de l’autre secrétaire général. En fin de compte, le premier ministre a fait un choix arbitraire et unilatéral. Il travaille de manière coercitive, le vice de procédure, dans le choix des entreprises soumissionnaires choisies pour la fortune publique. On peut s’interroger et s’inquiéter d’une telle approche. Le Premier ministre Joseph Dion Ngute n’a pas écouté les explications de l’autorité des marchés publics concernant : la disqualification des candidats Socatraf et Ica, en raison de la présentation de documents inauthentiques dans le dossier. Cette décision est donc, du point de vue des autorités du Minmap, conforme aux dispositions de l’article 6.1.d du Règlement Particulier d’Appel d’Offres (RPAO) ; la suppression du Groupement Fozeu Sarl / Spigi Sarl, est justifiée par le non-respect des exigences de l’article 13.1 du Rpao qui prescrit la signature des documents relatifs au personnel proposé par l’autorité administrative compétente (Gouverneur ou Préfet). Comment justifiez-vous d’écarter des soumissionnaires en raison d’autant d’accrocs, d’irrégularités, d’accrocs dans les dossiers que le Premier ministre veut confier le contrat d’entretien des 21 postes fixes de pesage routier ?
La Planète de la Mafia et les Commissions Rétro
On est tenté de rendre justice aux plaintes, à l’indignation et à la lassitude de certaines langues qui donnent lieu à la dénonciation de ce qui est considéré comme « un véritable cartel » dans ce secteur qui a été aux mains des barons qui ont finalement édicté leur loi. « Pour exercer, leurs concurrents sont obligés de solliciter leurs services dans : l’achat de pièces détachées pour lesquelles ils sont les représentants des sociétés mères au Cameroun ». Cette situation de monopole, de contrôle, de malice, de protectionnisme et de gré à gré déguisé avait été dénoncée par le président de l’Assemblée nationale. Favorable à une séance de questions-réponses au gouvernement, Cavaye Yeguie Djibril a demandé en salle de conférence d’être ouverte à la concurrence. Mais dans les services du Premier ministre, nous restons sourds à l’appel ; nous excellons encore dans les réseaux de mesquineries, le drame de l’impunité et de la tromperie en continuant à paralyser le processus au profit des courtisans et des spécialistes de la rétro-commission. Des contrats gouvernementaux pour l’entretien de 21 stations de pesage sont ainsi saisis, otages de la confrérie des monopoles, des forces obscures, du népotisme et de la mafia qui ont des liens étroits avec les services du Premier ministre. Le Cameroun reste un pays de curiosités. S’il est un domaine du régime de renouvellement qui est le plus intraduisible, compliqué et impénétrable pour quiconque, c’est celui des marchés publics. Dans le chapitre unique sur les marchés publics, il y a une avalanche de textes sur un ministère délégué à la présidence en charge des marchés publics (c’est-à-dire que le président lui-même en est le titulaire) ; il existe une agence de réglementation des marchés publics supervisée par le Premier ministre. . . Mais ils marchent tous dessus.
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