La veuve de l’ex-président rwandais Juvénal Habyarimana fait l’objet d’une enquête depuis 2007 pour « complicité de génocide et de crimes contre l’humanité Elle est soupçonnée d’être l’un des cerveaux du génocide de 1994 qui a tué plus de 800 000 Tutsis.
Après 14 ans de procédure, la cour d’appel de Paris a déclaré lundi : inadmissible » La demande de démission des avocats d’Agathe Habyarimana. Au final, cette décision ne satisfait personne. Alain Gauthier, président du collectif des parties civiles pour le Rwanda qui a porté plainte dans cette affaire, pense qu’il s’agit… un minimum, voire ambigu.
Un non-lieu peut être ordonné par le juge lorsqu’il constate que le dossier ne contient aucun élément d’accusation, et c’est exactement l’argument avancé par les avocats d’Agathe Habyarimana. Mais le tribunal ne s’est pas prononcé sur la question des éléments du dossier.
Pour Alain Gauthier, il s’agit donc d’une décision de forme, alors que la partie civile attendait une position claire sur le fond. D’autant plus que le tribunal n’a pas encore motivé sa décision.
Même réponse de Maître Meilhac qui représente l’ancienne première dame rwandaise. Selon lui, le tribunal semble surtout vouloir empêcher que l’affaire soit prononcée sur le fond lors de l’instruction de l’affaire. vide des éléments dépendants L’avocat s’interroge également sur les possibles raisons politiques de ce point de vue.
En mai dernier, lors d’un voyage à Paris, quelques jours après la publication du rapport Duclert, le président rwandais Paul Kagame a déclaré qu’Agathe Habyarimana figurait dans » en haut de la liste »Des suspects devant être traduits en justice pour leur responsabilité dans le génocide.
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