Ce jeudi 6 janvier 2022 est une nouvelle journée de mobilisation au Soudan et plus précisément dans la capitale Khartoum. Toutes les communications sont coupées depuis le milieu de la matinée. Il s’agit de la deuxième manifestation depuis la démission du Premier ministre Abdallah Hamdok dimanche dernier.
En début d’après-midi jeudi, des milliers de manifestants dans les rues de Khartoum étaient en colère et déterminés. Et malgré une forte présence des forces de sécurité, ils se dirigent vers le palais présidentiel dire non à la junte militaire.
milieu de la boucle
Le centre de Khartoum a été complètement bouclé. Les commerces sont fermés, a expliqué un manifestant dans la matinée. » Ils ont à nouveau coupé les ponts vers le centre-ville. Ils ont essayé les barbelés, les checkpoints, ça n’a pas marché. C’est pourquoi ils ont maintenant placé des conteneurs métalliques à l’entrée des ponts. Et pas un seul, ils en ont placé deux, l’un au-dessus de l’autre, créant un mur de plus de dix mètres de haut pour empêcher physiquement les gens de passer. Mais on y arrivera. Je ne peux pas vous dire comment, mais nous continuons. Chaque fois qu’ils proposent quelque chose, nous trouvons une faille. »
Durcissement
Il est actuellement impossible de dire combien il y a de manifestants. En tout cas, le mouvement se durcit. Les manifestants refusent toute discussion et vivent avec les militaires. Ils demandent tous simplement leur départ. Les forces de sécurité soudanaises ont tiré des gaz lacrymogènes sur les manifestants, a indiqué l’AFP.
Le commandant en chef de l’armée, le général Abdel Fattah al-Burhan, a débouté mercredi l’appel de la communauté internationale appelant à la nomination d’un nouveau Premier ministre en consultation avec la société civile.
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