Le conflit du Tigré étant dans l’impasse, l’Érythrée, qui soutient militairement son voisin éthiopien, veut user de toute sa force diplomatique. Les affrontements ont fait des milliers de morts, selon l’ONU. Et dans un message préenregistré à l’Assemblée générale des Nations Unies, le ministre érythréen des Affaires étrangères Osman Salih a accusé les rebelles séparatistes du TPLF d’avoir provoqué une guerre majeure au Tigré.
« Les objectifs du TPLF comprennent une agression militaire ultérieure contre l’Érythrée. Le grand danger de ces actions irresponsables et illégales de ce groupe de hors-la-loi contre l’Éthiopie, l’Érythrée et la Corne de l’Afrique dans son ensemble, est trop évident pour mériter d’autres explications mobilisent tous les instruments dont ils disposent pour le réhabiliter à tout prix », explique le ministre.
Dans ce conflit qui sévit depuis plus de huit mois dans cette région du nord de l’Éthiopie, Addis-Abeba et Asmara sont plus solidaires que jamais. Mais selon de nombreux témoignages, l’intervention militaire de l’Érythrée s’est accompagnée d’atrocités attribuées à ses soldats.
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