Après les dernières attaques dans le nord du pays, la situation devient préoccupante car les gens continuent de quitter leurs villages pour des villes ou d’autres endroits qu’ils jugent moins dangereux. La situation est prise au sérieux, les autorités multiplient les initiatives et le président Faure Gnassingbé est revenu dans la région mercredi 20 juillet, où il a rencontré les différentes couches de Dapaong, ville de l’extrême nord du pays.
Avec notre correspondant à Lomé, Pierre Sassou Dogbé
Dans la nuit du lundi 18 au mardi 19 juillet, un nouvel affrontement entre groupes armés et forces de défense et de sécurité a eu lieu, au cours duquel deux membres des forces armées togolaises ont été tués. Cette information, largement reprise par les journaux et les réseaux sociaux, n’a pas encore été officiellement confirmée ou démentie.
Selon diverses sources, les populations continuent fuir leurs villages notamment dans les localités de Lalabiga et Tiwoli, non loin de la ville de Mandouri. Le maire de cette dernière ville avait dans un communiqué lancé un appel à la population pour qu’elle rentre chez elle.
Citez plusieurs sources pour le moment, les habitants sont encore sous le choc et vivent la peur au ventre : la situation est tendue.
Le gouvernement multiplie les initiatives pour trouver des solutions. Faure Gnassingbé séjourne dans la région depuis mercredi 20 juillet, où il a rencontré différentes couches de la population à Dapaong lors d’un grand rassemblement : « Il faut rester vigilant, se serrer les coudes malgré les différences pour combattre l’ennemi communlance-t-il au peuple. A partir d’aujourd’hui, les installations doivent changer, maintenant c’est l’armée togolaise qui passe à l’attaque ».
Le président poursuit son séjour dans la région, il doit rencontrer la population meurtrie de Kpendjal jeudi 21 juillet.
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