Les opérateurs téléphoniques au Cameroun ont été sanctionnés par l’Etat pour leur qualité de services jugée trop basse par rapport aux tarifs pratiqués. Cette situation n’est pas unique au Cameroun, car dans plusieurs pays, les opérateurs sont critiqués par les utilisateurs pour un rapport qualité-prix très faible. Au Burkina Faso, des associations de consommateurs ont fait grève du téléphone pendant une heure pour dénoncer des prix trop élevés et une qualité de service médiocre. Les opérateurs ont également été sanctionnés au Togo et au Sénégal.
Les sociétés en question déplorent des « objectifs complexes et disproportionnés » et un « manque de normalisation technique et de collaboration ou de consultation de l’industrie ». Les Etats n’aident pas suffisamment les opérateurs à déployer leur réseau. Au Cameroun, les opérateurs ont été sanctionnés de 6 milliards de francs CFA pour répondre aux protestations des utilisateurs contre les tarifs appliqués et la mauvaise qualité des services offerts. Les initiateurs de ce mouvement demandaient plus de respect de la part des sociétés de télécom.
Les associations ont suspendu leur boycott citoyen, mais restent attentives à l’évolution de la situation. Les opérateurs devront passer à la caisse et revoir leur politique tarifaire ou la qualité de leurs services pour éviter une nouvelle action de la part de leurs utilisateurs. Les consommateurs camerounais demandent une baisse des coûts de communication et des tarifs de connexion internet pour réparer le préjudice subi de longue date.
En somme, les opérateurs téléphoniques sont sous pression dans plusieurs pays africains en raison de la qualité de leurs services et de leurs tarifs. Les gouvernements prennent des mesures pour protéger les consommateurs, mais les opérateurs doivent également faire leur part pour améliorer leur offre.
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