Home CAN 2019 :Top des entraîneurs les plus chers du continent africain: Voici la place de Clarence Seedorf

CAN 2019 :Top des entraîneurs les plus chers du continent africain: Voici la place de Clarence Seedorf

La trente-deuxième édition de la CAN Total 2019 se déroule en ce moment du côté de l’Egypte. Lebledparle.com a appris d’une enquête réalisée par Jeune Afrique que Clarence Seedorf et Patrick Kluivert sont les entraineurs les mieux payés en Afrique.

Clarence Seedorf et Patrick Kluivert – DR

Avec 96000€ par mois, soit environ 62 millions 880 mille francs CFA, le duo Clarence Seedorf-Patrick Kluivert entraîneurs des Lions Indomptables du Cameroun arrive en deuxième position des sélectionneurs les plus chers du continent, parmi ceux présents à la CAN EGYPTE 2019. La paire hollandaise est suivi par le Français Hervé Renard (Maroc), qui touche mensuellement quelque 80 000 euros.

Avec un salaire mensuel de 108 000 euros (70 843 000 francs CFA), le Mexicain Javier Aguirre (Égypte) est le coach le mieux rémunéré en Afrique. l’autre étranger, l’Écossais Stuart Baxter, occupe la 3e marche du podium, avec des émoluments estimés à 62 300 euros.

Premier Africain de la liste : Belmadi

Le premier africain à apparaître sur cette liste est l’Algérien Djamel Belmadiqui, grâce à ce seul poste, voit son compte en banque s’épaissir tous les mois d’environ 55 000 euros.

Derrière ce top 5, l’Allemand Gernot Rohr (Nigeria) se situe dans la fourchette haute, avec 49 700 euros par mois.

Derrière, le Belge Paul Put, finaliste de la CAN 2013 avec le Burkina Faso, a signé un contrat avec la Guinée lui assurant un salaire mensuel de 30 000 euros. Le Congolais Florent Ibenge, sélectionneur des Léopards, le Français Alain Giresse en Tunisie et le Ghanéen James Kwesi Appiah émargent quant à eux à 25 000 euros, juste devant le Français Michel Dussuyer, dont le salaire a été revalorisé après la qualification du Bénin, et qui perçoit désormais 24 000 euros chaque mois.

Aliou Cissé, qui était il y a un an le coach le moins bien payé de ceux participant à la Coupe du monde en Russie, a vu son revenu mensuel passer de 16 600 euros à 23 000 euros, soit autant que Corentin Martins en Mauritanie.

Quant au Malien Mohamed Magassouba, il bénéficiait encore récemment de son salaire de Directeur technique national (DTN), d’un montant de 1 500 euros par mois, amélioré par les primes de match et de qualification. À quelques semaines de la CAN, il nous indiquait attendre de signer sous peu un contrat de sélectionneur, avec un salaire revu à la hausse. Selon le ministre malien des Sports, son traitement s’élève aujourd’hui à près de 23 000 euros.

Niyungeko, 450 euros par mois au Burundi

Sous la barre des 20 000 euros mensuels apparaissent les Français Sébastien Migné (Kenya) et Sébastien Desabre (Ouganda), avec environ 18 000 euros chacun par mois, comme l’Ivoirien Ibrahim Kamara.

Le Serbe Srdjan Vasiljevic, à la tête des Palancas Negras de l’Angola, perçoit quant à lui 15 000 euros par mois. Le Nigérian Emmanuel Amunike, sélectionneur de la Tanzanie, touche 9 000 euros par mois, autant que Baciro Candé (Guinée-Bissau) et Sunday Chidzambwa (Zimbabwe) – soit un peu plus que le Français Nicolas Dupuis à Madagascar (7 000 euros).

En queue de classement, on retrouve les techniciens à la tête de petites fédérations sans gros moyens. C’est le cas de Ricardo Manetti en Namibie, qui culmine à environ 5 000 euros par mois. Quant au Burundais Olivier Niyungeko, son salaire mensuel est de 450 euros, qu’il peut améliorer grâce aux primes de match. Le coach des Hirondelles a fait une proposition pour que ses émoluments soient revus à la hausse : 5 000 euros pour lui, et 3 000 euros pour ses deux adjoints. Soit, au total, ce que percevait son prédécesseur, l’Algérien Ahcène Aït-Abdelmalek.

Et ailleurs en Afrique ?

Claude Le Roy, qui n’a pas réussi à qualifier le Togo, émarge à 38 000 euros par mois. Fraîchement nommé au Gabon, Patrice Neveu touchera autant que Daniel Cousin, son prédécesseur, soit environ 30 000 euros par mois.

Le Portugais Paulo Duarte (Burkina Faso) et le Brésilien Valdo (Congo) gagnent 25 000 euros par mois, un peu plus que l’Espagnol Angel Lopez Ruano en Guinée équatoriale (20 000 euros).

De son côté, le Portugais Abel Xavier atteint 13 500 euros au Mozambique. Plusieurs sélectionneurs gagnent environ 10 000 euros par mois : le Suisse Raoul Savoy (Centrafrique), le Rwandais Vincent Mashami, le Belge Tom Saintfiet en Gambie, le Portugais Rui Aguas au Cap-Vert et le Libyen Fawzi Al-Issawi.

Le Croate Zdravko Logarusic est payé à hauteur de 6 300 euros par mois au Soudan. Mais beaucoup gagnent moins de 5 000 euros par mois.

En dessous de 5000 euros par mois

C’est le cas du Serbe Kosta Papic à l’eSwatini (4 500 euros), d’Abraham Mebratu en Éthiopie, d’Amir Abdou aux Comores et de John Keister en Sierra Leone avec 4 000 euros.

Avec 3 500 euros par mois, on retrouve le Français Julien Mette (Djibouti), le Ghanéen Bashir Hayford (Somalie) et Mogomotsi Mpote (Botswana).

Adam Siddorn (Lesotho), Make Mwase (Malawi), Thoma Kojo (Liberia), et le Camerounais Gustave Clément Nyoumba à São Tomé-et-Príncipe émargent quant à eux entre 2 500 euros par mois et 3 000 euros. Aux Seychelles, Gavin Jeanne touche autant qu’Akbar Patel à Île Maurice, soit 2 000 euros, alors que Ramsey Sebit (Soudan du Sud), et Alemseged Efrem (Érythrée), sont payés environ 1 000 euros par mois.

Au Niger, l’Ivoirien François Zahoui n’a pas de contrat, alors qu’il dirige Le Mena depuis 2015, et il est donc difficile d’établir son niveau de rémunération moyen. Il perçoit une rétribution à chaque rassemblement de son équipe.

En Zambie, la fédération a confié l’intérim à Beston Chambeshi, l’entraîneur de Nkana FC (Division 1) pour les matchs amicaux de juin, pour quelques milliers d’euros. Enfin, deux sélections n’ont pas de sélectionneur pour le moment. Il s’agit du Tchad, où l’enveloppe est réduite (environ 6 000 euros par mois pour le futur coach des Sao, soit 3 936 millions de francs CFA). Avant son limogeage fin mars, Daniel Cousin encaissait 30 000 euros/mois (18 679 000 francs CFA) au Gabon.

Les salaires des entraineurs en CFALes salaires des entraineurs en CFA
1- Javier Aguire (Egype): 70,8 millions

2- Clarence Seedorf (Cameroun): 62,9 millions

3- Hervé Renard (Maroc): 52,5 millions

4- Stuart Baxter (AFS): 40,8 millions

5- Djamel Belmadi (Algerie): 56 millions
6- Gernot Rohr (Nigeria): 33,6 millions

7- Paul Put (Guinée): 19,6 millions

8- Alain Giresse (Tunisie): 16,4 millions

9- Florent Ibengue (RDC): 16,4 millions

10- James Appiah (Ghana): 16,4 millions
11- Michel Dussuyer (Benin): 15,7 millions

12- Aliou Cisse (Senegal): 15,1 millions

13- Corentins Martins (Mauritanie): 15,1 millions

14- Ibrahim Camara (CIV): 11,8 millions

15- Sebastien Desabre (Ouganda): 11,8 millions

16- Sebastien Migne (Kenya): 11,8 millions

17- Srdjan Vasiljevic (Angola): 9,8 millions

18- Baciro Condé (Guinée Bissau): 5,9 millions

19- Emmanuel Amunike (Tanzanie): 5,9 millions

20- Sunday Chidzambwa (Zimbabwe): 5,9 millions

21- Nicolas Dupuis (Madagascar): 4,6 millions

22- Ricardo Manetti (Namibie): 3,2 millions

23- Mohamed Bagassouba (Mali): 934 mille

24- Olivier Niyungeko ( Burundi): 295 mille
Source: Jeune Afrique

source:https://www.lebledparle.com/football/1108290-can-2019-clarence-seedorf-figure-dans-le-top-3-des-entraineurs-les-plus-chers-du-continent-africain

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