La Dernière Marche : un plaidoyer contre la peine de mort
Dans son deuxième film en tant que réalisateur, Tim Robbins explore une fois de plus le thème de l’univers carcéral américain. Inspiré de la vie d’Helen Prejean, une religieuse abolitionniste de la peine de mort, La Dernière Marche raconte l’histoire de Matthew Poncelet, condamné à mort pour le meurtre de deux adolescents. Robbins fait appel à deux acteurs engagés, Susan Sarandon et Sean Penn, qui livrent des performances impressionnantes et ont été récompensés pour leur rôle. Le film offre une réflexion pertinente sur le sujet, loin des clichés habituels, et culmine avec une scène d’une grande intensité émotionnelle.
Un succès financier et critique
Sorti en 1995, La Dernière Marche a connu un grand succès tant sur le plan financier que critique. Avec un budget de seulement 11 millions de dollars, le film a rapporté 83 millions de dollars dans le monde. Cette réussite s’explique par la qualité de la réalisation de Tim Robbins et des performances des acteurs, ainsi que par la pertinence du sujet abordé. La Dernière Marche a été salué par la presse et a remporté plusieurs récompenses, dont l’Oscar de la Meilleure actrice pour Susan Sarandon et l’Ours d’Argent à la Berlinale pour Sean Penn.
Un plaidoyer bouleversant contre la peine de mort
La Dernière Marche est bien plus qu’un simple film sur la peine de mort. Tim Robbins livre un véritable plaidoyer contre cette pratique, en mettant en avant les arguments abolitionnistes de Helen Prejean. Le réalisateur évite les clichés habituels et propose une réflexion profonde sur la justice et la compassion. Le film culmine avec une scène d’une grande intensité émotionnelle, qui ne laisse personne indifférent. La Dernière Marche est un film engagé et poignant, qui continue de marquer les esprits plus de 25 ans après sa sortie.
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