Le gouvernement centrafricain a réagi vivement au rapport de l’ONG Human Rights Watch (HRW) sur les libertés civiles dans le pays. Dans un communiqué de quatre pages, le ministre secrétaire général du gouvernement a dénoncé les accusations portées contre le gouvernement, qualifiant le rapport d’« éhonté », « rempli de contre-vérités » et « monté de toutes pièces ». Selon lui, HRW a un « mobile » : « relancer la crise sécuritaire et politique » et « maintenir (le pays) dans l’extrême pauvreté ». Le parti du président Touadera, le Mouvement cœurs unis, a également dénoncé l’affabulation de HRW qui sert « d’instrument de propagande néocoloniale » dans une campagne « délibérément hostile » contre la Centrafrique.
Dans un document publié le 4 avril dernier, HRW s’inquiétait d’un « rétrécissement de l’espace civique » dans le pays, évoquant la « répression » de la société civile, des médias et des partis politiques d’opposition. Le directeur Afrique centrale de l’organisation, Lewis Mudge, a également pointé le rôle des Russes dans le pays, la « peur » qu’ils font régner, les exactions commises et leur campagne pour mener à un changement de la constitution. Plus que le rapport de l’ONG, c’est l’interview de son auteur à la Radio Ndeke Luka, principale station privée du pays, qui a irrité le gouvernement, puisqu’elle a touché un large public.
Le gouvernement centrafricain a donc publié un long communiqué pour répondre à ce rapport de HRW sur les libertés civiles dans le pays. Le ministre secrétaire général du gouvernement a dénoncé les accusations portées contre le gouvernement, qualifiant le rapport d’« éhonté », « rempli de contre-vérités » et « monté de toutes pièces ». Le parti du président Touadera, le Mouvement cœurs unis, a également dénoncé l’affabulation de HRW qui sert « d’instrument de propagande néocoloniale » dans une campagne « délibérément hostile » contre la Centrafrique.