Emmanuel Macron a été giflé par un homme rapidement identifié lors d’un déplacement dans la Drôme dans une école hôtelière de Tain-l’Hermitage. Les forces de sécurité du chef de l’Etat sont intervenues immédiatement pour neutraliser cette personne. Vers 13h45, deux personnes ont été interpellées et placées en garde à vue.
« En sortant du restaurant, il (Emmanuel Macron) voulait prendre contact avec la foule lorsqu’une personne, accompagnée d’une deuxième personne, l’a frappé dans le visage », indique une déclaration officielle du parquet de Valence. La vidéo, publiée sur Twitter et authentifiée par l’entourage du chef de l’Etat, montre le président de la République s’approchant d’un groupe de personnes rassemblées derrière des barrières puis s’entretenant brièvement avec un homme. Il saisit le président par l’avant-bras et semble lui gifler la joue. L’entourage de Macron évoque une « tentative de coup ».
Selon Le Point, les deux personnes interpellées n’étaient pas connues des services de police. Ces deux hommes, nés à Saint-Vallier dans la Drôme en 1992, sont considérés comme des « complices ». L’homme au tee-shirt vert qui portait le coup n’aurait pas vraiment touché le chef de l’Etat, la gifle a été « évitée » selon la préfecture. La deuxième personne arrêtée est celle qui filme la scène. Tous deux ont été placés en garde à vue pour « violences volontaires sans incapacité d’agir sur un agent public », punis de trois ans d’emprisonnement et de 45 000 euros d’amende.
Toutes les personnes qui se trouvaient à proximité du président de la République ont été fouillés, avant de se tenir derrière les barrières. « Les deux personnes en question n’ont montré aucun comportement particulier et n’étaient visiblement pas armés », a précisé la préfecture de la Drôme.
« Il est trop tôt pour connaître leurs motivations », précise Point Alex Perrin, le procureur de Valence. Selon le Figaro, les deux personnes qui ont été interpellées par les gendarmes du Train de surveillance et d’intervention de la gendarmerie (PSIG) à Valence ont été attirées par le mouvement des gilets jaunes.
Au moment des coups, l’auteur présumé apparaît être « Montjoie Saint-Denis, à bas la Macronie » interpeller. Selon plusieurs observateurs, il s’agit d’un slogan utilisé par les extrémistes royalistes de droite. Le deuxième homme arrêté qui a tiré et posté la vidéo a également mis un lys dans sa biographie sur son compte Twitter, symbole de la royauté en France.
prononcé « Montjoie Saint-Denis » devant la gifle du président : Ce slogan est celui des extrémistes de droite royalistes. C’est exactement ce qu’est Papacito. Ça y est, prenez-vous la violence d’extrême droite au sérieux maintenant ? Solidarité avec le Président pic.twitter.com/MrIlcYrAQc
« Le complément d’enquête se poursuivra sous la direction du procureur de Valence pour connaître les motivations de ce geste et préciser leurs profils », a indiqué le procureur dans un communiqué. le mardi soir Avec. Toujours en garde à vue, le procureur de la République se prononcera demain, jeudi au plus tard, sur leur orientation judiciaire. «
Quelques minutes avant l’incident, Emmanuel Macron a appelé » chacun au respect et à l’apaisement » afin de ne pas fragiliser la démocratie après la polémique déclenchée par les propos de Jean-Luc Mélenchon et la vidéo de menace de mort contre LFI le chef de l’Etat poursuit sa visite avec cette gifle, a déclaré l’Elysée. L’acte intervient au moment où Emmanuel Macron entame un tour de France pour la prochaine élection présidentielle.
C’est la première fois qu’un chef d’Etat est assis L’Etat a été battu Manuel Valls, ancien Premier ministre, a été giflé lors d’un déplacement à Lamballe en Bretagne le 16 janvier 2017. L’auteur, un jeune homme de 18 ans, avait également sorti un « Voici la Bretagne ». Nicolas Sarkozy l’était quant à lui. en juin 2011, un employé de l’administration municipale a saisi de force sa veste et l’homme de 32 ans a été arrêté par les forces de sécurité.
… est en effet irrecevable et punissable.
Mais peu importe, « nous » avons décapité un professeur dans la rue il n’y a pas si longtemps, pas seulement l’avons massacré.
Et pas exactement au cri de Montjoie St Denis il me semble…
Elle avait été condamnée à 30 ans de prison, sans possibilité de réduction de peine elle tirerait 1000 ans… Et je ne parle même pas des souhaits de ses parents…
Qui sème le vent… vous dites ? Alors vous légitimez que si on est en désaccord avec le président, on peut casser son G… ? Et si une fille est habillée trop courte, elle aura… Ce qu’elle mérite, le teaser ! Nous sommes désolés…
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