Un homme armé d’un couteau qui « menaçait » les voyageurs puis les enfants a été abattu par des agents de la sécurité ferroviaire près de la gare d’Ermont-Eaubonne (Val-d’Oise) mercredi après-midi.
« Un contre un Personne menaçante armée d’un couteau a nécessité l’intervention d’agents de sécurité à Ermont », a indiqué à l’AFP un porte-parole de la SNCF. L’homme haïtien de « type marginal » de 36 ans était d’abord méchant envers les voyageurs qui attendaient sur le quai de la gare pour leur train.
Il a brandi son arme en direction des voyageurs et a été suivi par les agents, a poursuivi la source. Puis, à l’extérieur de la gare, il a croisé un groupe de 11 enfants et deux accompagnateurs près d’un passage piéton à proximité d’un centre de loisirs. Il a alors « menacé extrêmement un groupe d’enfants de l’école primaire », incitant un agent de sécurité ferroviaire à « le neutraliser avec son arme à feu ».
« Il a menacé les enfants. Il a dit aux agents de sécurité qu’il poursuivrait les enfants, si ils ne l’ont pas laissé tranquille « , a déclaré cette source policière, ajoutant que personne n’a été blessé.
» J’ai entendu des cris, des enfants crier « , a déclaré Fatia, qui a été témoin de la scène. « Je pensais qu’ils se disputaient, mais les cris ont continué et j’ai senti que quelque chose se passait. J’ai entendu deux détonations. Je suis descendu pour voir et il y a eu trois détonations. » quand je suis arrivé. Je suis traumatisé. «
D’après les premiers éléments, il apparaît que l’homme assassiné » a brandi son couteau en direction des enfants, mais l’enquête doit préciser ses agissements envers le groupe « , a expliqué la même source.
L’homme a été visé par cinq balles et touché par quatre. Il est décédé peu de temps après l’incident, comme l’ont découvert les secouristes. Les agents de sécurité ferroviaire ont été placés en garde à vue par le procureur de la République de Pontoise en vue d’une enquête confiée à la police judiciaire. Selon une source policière, l’homme était « très mal connu ». Il a une quinzaine de mentions à son casier judiciaire, notamment pour « violences ».
Une cellule psychologique a été mise en place et « tous les enfants pourraient partir avec leurs parents, ils vont tous bien », a précisé le maire de la ville.
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