Bien que le tennis soit pratiquement à l’arrêt depuis plusieurs mois, Patrick Mouratoglou n’a jamais été aussi actif. Le Français est l’entraîneur de Serena Williams depuis 2012 et s’est lancé un nouveau défi tout en restant aux côtés des champions américains. Ce dernier est inquiet pour son sport. En effet, il estime que le public vieillit et que les jeunes ne sont plus attirés par le tennis. Peut-être que la faute réside dans les jeux, qui peuvent être beaucoup trop longs et trop lents. Un manque de rythme qui tue lentement le tennis, selon Patrick Mouratoglou. A l’heure où les meilleurs joueurs du monde se retrouvent sur les courts de Roland-Garros, l’entraîneur français tente de faire valoir ses idées. Ce dernier n’est plus attiré par le « vieux tennis » qui fonctionnait autrefois, mais est conquis par les innovations. Le manager de Serena Williams veut donc faire une énorme différence. Pour cela, il a déjà inventé un nouveau type de tournoi : l’ultime confrontation de tennis. Un nouveau type de compétition qui utilise les codes NBA. Les matchs se jouent sur une durée limitée avec des périodes de quelques minutes (quarts temps), comme dans le basket américain. Il n’est plus nécessaire d’avoir un score pour gagner, il faut être en tête au coup de sifflet final. La règle de service peut également être modifiée car les joueurs ne sont autorisés qu’à un seul service. Les entraîneurs ont également le droit d’être aux côtés des athlètes.
Patrick Mouratoglou ne sort pas de nulle part. Le Français n’est pas seulement un formateur connu et reconnu, mais aussi un entrepreneur aux multiples projets. Ce dernier a déjà construit plusieurs centres de formation. Le premier à Dubaï, le second en Grèce, le pays de son père. Mais surtout, l’amoureux du ballon jaune a construit la plus grande académie de tennis de Sophia-Antipolis près de Nice. Ne vous y trompez pas, un homme d’affaires reste un homme d’affaires. Pour être acceptés dans cette académie, les jeunes champions doivent encore débourser 35 000 euros par an. Une forme d’investissement qui fait parler et qui n’est pas appréciée dans le monde du tennis. Pourtant, le Français est convaincu de ses idées et veut tout faire pour révolutionner son sport dès le départ.
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