Fermetures de classes pour Covid-19 : les salariés du privé pourront bénéficier du chômage partiel

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Les salariés concernés auront ainsi « un revenu de remplacement dès le premier jour de leur arrêt de travail et au plus tard jusqu’à la fin de la période d’isolement ».

Le Monde avec AFP Publié hier à 22h07, mis à jour hier à 22h22

Le gouvernement a décidé, mercredi 9 septembre, de clarifier la situation pour les salariés du secteur privé contraints de garder leurs enfants en raison de la fermeture de leur crèche, école ou collège et qui seraient dans l’impossibilité de télétravailler.

Ils pourront ainsi « bénéficier d’un revenu de remplacement dès le premier jour de leur arrêt de travail et au plus tard jusqu’à la fin de la période d’isolement, a annoncé le ministère des solidarités et de la santé. Cette indemnisation pourra bénéficier à un parent par foyer, en cas d’incapacité de télétravail des deux parents et sur présentation d’un justificatif. »

Trois cas sont prévus : les salariés du secteur privé seront placés en situation d’activité partielle (rémunérée à hauteur de 84 % du salaire net jusqu’au 1er novembre, puis à un taux dégressif) ; les travailleurs indépendants et les contractuels de droit public bénéficieront d’indemnités journalières ; les fonctionnaires seront placés en autorisation spéciale d’absence (ASA).

Le ministère des solidarités et de la santé précise que l’indemnisation ne concernera qu’un seul parent par foyer, uniquement « en cas d’incapacité de télétravail des deux parents et sur présentation d’un justificatif attestant soit de la fermeture de la classe, soit de la situation de cas contact de l’enfant ». Ces dispositifs d’indemnisation « permettent de couvrir tous les arrêts concernés à partir du 1er septembre 2020 », ajoute le communiqué.

Lundi, le ministre de l’éducation Jean-Michel Blanquer, avait rapporté que 28 établissements scolaires ainsi que 262 classes étaient fermés en France en raison de cas de Covid-19.

La France a enregistré 8 577 cas de contamination par le coronavirus au cours des dernières vingt-quatre heures, un nombre quotidien proche du bilan le plus élevé (enregistré vendredi dernier) depuis le début de l’épidémie, a annoncé Santé publique France (SPF), mercredi. Un chiffre à nuancer par le fait que le nombre de tests est beaucoup plus important aujourd’hui qu’auparavant. Le nombre total de cas confirmés s’établit désormais à 344 101.

Le taux de positivité des tests reste stable, à 5,2 %, a dit SPF, qui a fait état de 644 « clusters » en cours d’investigation, dont 71 nouveaux en vingt-quatre heures, et trente décès dus au Covid-19 ont été comptabilisés en milieu hospitalier. Au cours des sept derniers jours, 2 157 hospitalisations supplémentaires ont été enregistrées, dont 372 en réanimation. Mardi, ces « bilans glissants » étaient de 2 088 hospitalisations supplémentaires sur sept jours, dont 358 en réanimation.

Pourtant, l’exécutif se refuse à remettre le pays à l’arrêt. « Mettre la France sur pause parce qu’il y a l’épidémie empêcherait les Français de se projeter dans l’avenir et arrêter les réformes serait une erreur pour la capacité du pays à redémarrer », a conclu Gabriel Attal, le porte-parole du gouvernement, lors de son point presse à l’issue du séminaire virtuel réuni par le président de la République, Emmanuel Macron, pour débattre des chantiers des prochains mois.

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SOURCE: https://www.w24news.com

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