Le pape François a célébré la messe du Jeudi saint dans une prison pour mineurs du nord-ouest de Rome. Devant une centaine de personnes, essentiellement de jeunes prisonniers, adolescents, mais aussi leurs gardiens, en tenue, François a lavé les pieds de douze prisonniers, d’origine russe, croate, sénégalaise, membres de la communauté rom, catholiques, protestants et musulmans. Avant cela, il a médité sur le sens du geste qu’il s’apprêtait à accomplir devant ces jeunes prisonniers, une habitude prise chaque jeudi précédant Pâques lorsqu’il était archevêque de Buenos Aires, en Argentine. Il a souligné la nécessité de cette solidarité au sein d’une société où « tant de gens profitent des autres » et leur font subir des « injustices ».
Le pape François a insisté sur le sens du geste de lavement des pieds, qui n’est pas du folklore, mais un geste pour montrer que nous devons être ensemble, les uns avec les autres. Il a souligné la nécessité de cette solidarité au sein d’une société où « tant de gens profitent des autres » et leur font subir des « injustices ». Chacun de nous peut chuter, a-t-il insisté, au cours de cette brève homélie qu’il a totalement improvisée. Avant d’assurer : « Jésus est toujours à côté de toi ; il ne t’abandonne jamais. Jamais. »
Le Jeudi saint est un jour important pour les chrétiens, qui commémorent la Cène du Seigneur et le lavement des pieds des apôtres par Jésus. Le pape François a choisi de célébrer cette messe dans une prison pour mineurs, rappelant ainsi l’importance de la solidarité et de l’humilité dans la vie chrétienne. Ce geste symbolique de lavement des pieds est un rappel de l’amour et de la compassion que Jésus a pour tous les êtres humains, quelles que soient leur origine ou leur religion.
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