Laure Adler : une réflexion sur la fin de vie
A quelques heures de sa dernière Heure bleue sur les ondes du service public, où elle a passé un demi-siècle, Laure Adler pense à la fin de vie. Pas la sienne, mais celle des autres. On rejoint la jeune étudiante de 73 ans près de l’hôpital Cochin, à Paris, où elle suit une formation en éthique clinique qui l’amènera, dès l’an prochain, à dialoguer avec médecins et familles de patients sur des cas difficiles. C’est l’une des seules non-médecin de sa promo. « C’est passionnant mais très dur, j’ai failli arrêter ! » confesse-t-elle.
Un regard bienveillant sur l’avenir
Entre deux cours, Laure Adler nous accorde un laps de temps pour faire le point. Tout y passe : son avenir, celui des médias, du service public, du féminisme, de l’importance du dialogue entre les générations, et de l’écoute, valeur démocratique cardinale qu’elle défend comme un bien précieux. Dur de rivaliser avec la reine de l’entretien, mais on a essayé. « C’est étrange. Je me projette déjà vers ma nouvelle vie d’étudiante – ou plutôt mon ancienne vie, d’avant la radio – mais c’est aussi un grand déchirement, je ne vous le cache pas, car Radio France est pour moi bel et bien une maison. La désintoxication est en cours, » confie-t-elle.
Une voix engagée pour l’écoute et le dialogue
Laure Adler, avec ses lunettes Chanel aux verres fumés, incarne une voix engagée pour l’écoute et le dialogue. Elle souligne l’importance de la communication intergénérationnelle et de la compréhension mutuelle. Sa formation en éthique clinique lui permettra de contribuer à des discussions complexes entre médecins et familles de patients, dans le but de trouver des solutions adaptées. Pour elle, l’écoute est une valeur démocratique fondamentale qui doit être préservée et encouragée.
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