Le Maroc, deuxième pays bénéficiaire des envois de fonds dans la région du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord, a reçu 11,2 milliards de dollars en 2022, soit environ 6,6 % de son PIB. Selon le rapport de la Banque mondiale sur la migration et le développement, les envois de fonds vers le Maroc ont été soutenus par la reprise économique dans la zone euro, où vit un grand nombre d’expatriés marocains. Les perspectives des envois de fonds dans la région pour 2023 sont positives, avec une reprise des flux attendue grâce à la baisse des prix du pétrole.
Les envois de fonds ont joué un rôle crucial en tant que principale source d’entrées extérieures pour la région du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord en développement, dépassant l’aide publique au développement et l’investissement étranger direct combinés, représentant 57 % des entrées totales en 2022. Compte tenu de l’incertitude entourant les perspectives mondiales et les flux du secteur privé en raison de l’invasion russe en Ukraine, le rapport suggère que les envois de fonds et l’APD resteront probablement vitaux pour la région à moyen terme.
Les envois de fonds vers le Maroc sont influencés par plusieurs facteurs économiques, sociaux et politiques. Parmi ces facteurs, on peut citer la reprise économique dans la zone euro, la situation économique et politique du Maroc, ainsi que les politiques migratoires des pays d’accueil. Les envois de fonds ont un impact positif sur le développement du Maroc à plusieurs niveaux, notamment en contribuant à la réduction de la pauvreté, à l’amélioration de l’accès à l’éducation et à la santé, ainsi qu’à la stimulation de l’investissement et de la croissance économique.
En somme, les envois de fonds vers le Maroc ont connu une croissance soutenue en 2022, soutenue par la reprise économique dans la zone euro. Les perspectives pour 2023 sont positives, avec une reprise des flux attendue grâce à la baisse des prix du pétrole. Les envois de fonds ont un impact positif sur le développement du Maroc à plusieurs niveaux, contribuant à la réduction de la pauvreté, à l’amélioration de l’accès à l’éducation et à la santé, ainsi qu’à la stimulation de l’investissement et de la croissance économique.
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