L’Olympique Lyonnais ne part clairement pas favori face à Manchester City dans le dernier des quatre quarts de finale disputés à Lisbonne dans cette phase finale de Ligue des champions. L’équipe de Pep Guardiola est invaincue cette saison en huit rencontres dans l’épreuve reine : six victoires dont deux sur le score de 2-1 face au Real Madrid en 8es de finale, deux nuls. Les Citizens ont inscrit 20 buts, en ont encaissé 6.
De son côté, l’OL n’a remporté que trois matchs sur huit pour deux nuls et trois défaites. Les joueurs de Sylvinho puis Rudi Garcia ont trouvé le chemin des filets à 11 reprises mais ont pris 10 buts. En terme de statistiques, le richissime club anglais a donc l’avantage. Mais Lyon a des raisons d’y croire.
Un effectif au complet, un dispositif qui fait flancher les plus grands clubs et un bon souvenir de leur dernier dernière confrontation peuvent donner de l’espoir aux Gones. Même si les chances restent faibles, le club français peut espérer reproduire un exploit comme face à la Juventus en 8es de finale.
Le dispositif tactique mis en place par Rudi Garcia a déjà fait ses preuves à plusieurs reprises face à des équipes imposantes. Lyon a ainsi réussi à éliminer la Juventus de Turin et a su tenir tête au Paris Saint-Germain en finale de Coupe de la Ligue fin juillet (0-0 après prolongation, 6 tirs au but à 54 en faveur des Parisiens).
Avec ses trois défenseurs centraux et ses cinq joueurs au milieu, l’équipe forme un bloc équilibrée et compact, muselle les attaquants adverses et peut se projeter vite vers l’avant. Ce dispositif peut encore s’avérer un atout de poids face à Manchester City, réputée pour sa possession de balle et ses armes offensives, Kevin De Bruyne, Raheem Sterling, Gabreil Jesus, Riyad Mahrez…
Certes, c’était en phase de poules mais Lyon a déjà fait tomber le Manchester City de Pep Guardiola récemment, en Angleterre qui plus est. Le 19 septembre 2018, lors de la 1re journée, les hommes de Bruno Génésio s’étaient imposés 2-1 à la surprise générale grâce à des buts de Maxwel Cornet et Nabil Fekir en première période.
Au retour, le 27 novembre 2018, l’OL mène deux fois au score (doublé de Cornet) en deuxième période avant de concéder le nul 2-2. « On a joué contre eux la saison dernière et on a perdu et fait un nul, on n’est pas arrivé à les battre. C’est la réalité », a d’ailleurs rappelé Guardiola en conférence de presse à Lisbonne.
Contrairement au PSG, Lyon a pu entamer sa phase finale sans absent de marque. Opérés après une rupture des ligaments croisés d’un genou en décembre, Memphis Depay et Jeff Reine-Adélaïde sont opérationnels pour cette fin de saison. Quand aux défenseurs Jason Denayer et Maxwel Cornet, touchés contre la Juventus Turin, ils ont participé aux dernières séances d’entraînement de l’OL.
« Tout est possible sur un match ». À l’image de son attaquant Karl Toko Ekambi, l’Olympique lyonnais prépare son quart de finale avec la ferme intention de réaliser un nouvel exploit, la formule du « Final 8 » donnant sa chance à tous, petits ou gros. « Cela se joue sur un seul match, pas deux, comme en Coupe de France et ce n’est pas forcément la meilleure équipe qui gagne dans ce format ». »City est très fort offensivement surtout mais sur un match tout peut arriver d’autant que l’OL a trouvé sa défense et exploite ses qualités au milieu avec trois joueurs qui ne sont pas embêtés avec le ballon », abonde l’ancien Lyonnais Sydney Govou dans sa chronique hebdomadaire du quotidien Le Progrès.
En ouvrant le score dès la 12e minute sur penalty par Depay, l’OL s’est ouvert en grand les portes de la qualification à Turin. Ce type de scénario donne de la confiance, peut faire douter l’adversaire, l’obliger à se découvrir en attaquant à tout-va si le tableau d’affichage n’évolue pas rapidement.
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SOURCE: https://www.w24news.com