Les ambitions politiques de Macky Sall et de l’AFP
Le secrétaire général de l’Alliance des forces de progrès (AFP), Moustapha Niasse, a annoncé en mars 2017 la feuille de route de son parti pour les deux prochaines élections présidentielles au Sénégal. Il est catégorique : si le président Macky Sall est réélu en 2019, l’AFP présentera son propre candidat en 2024. Cette déclaration intervient alors que le débat sur un éventuel troisième mandat pour Macky Sall n’a pas encore éclaté. Moustapha Niasse, qui aura dépassé l’âge limite de 75 ans prévu par la Constitution en 2019, sait qu’il devra choisir un dauphin pour représenter l’AFP après douze années de collaboration au sein de la coalition Benno Bokk Yakaar (BBY).
Les dynasties politiques en Afrique
La politique a souvent poussé les membres d’une même famille à s’affronter en Afrique. Que ce soit après le décès d’un père, comme chez les Bongo, les Déby Itno et les Gnassingbé, ou en prévision d’une succession, comme chez les Obiang, les dynasties politiques sont courantes sur le continent. Ces familles ont réussi à se maintenir au pouvoir pendant de nombreuses années, créant ainsi une continuité politique qui peut être à la fois bénéfique et problématique pour le développement démocratique des pays concernés.
Les enjeux de la succession au sein de l’AFP
Pour l’AFP, la question de la succession de Macky Sall est cruciale. Après avoir été au pouvoir pendant douze ans, il est temps pour le parti de se renouveler et de trouver un nouveau leader capable de représenter ses idées et ses valeurs. Le choix du dauphin sera déterminant pour l’avenir de l’AFP et pour sa capacité à se maintenir comme une force politique majeure au Sénégal. Les prochaines élections présidentielles en 2024 seront donc un moment clé pour le parti et pour la politique sénégalaise dans son ensemble.
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