Jimmy Dimora, ancien commissaire du comté de Cuyahoga, libéré de prison
Après avoir passé plus d’une décennie derrière les barreaux pour des accusations de corruption, Jimmy Dimora, ancien commissaire du comté de Cuyahoga, a été libéré de prison grâce à la loi CARES ACT. Cette loi, qui est entrée en vigueur pendant la pandémie, permettait aux personnes emprisonnées d’être placées en confinement à domicile. Son avocat avait plaidé par le passé que l’âge et la mauvaise santé de Dimora devraient être pris en compte pour une peine inférieure à la norme.
Dimora a été reconnu coupable de plusieurs chefs d’accusation en 2012, ce qui, à l’époque, était l’un des plus importants cas de corruption criminelle de l’histoire de l’Ohio. Il avait été condamné à 28 ans de prison, mais sa peine a été réduite à 23 ans en juin 2022, avec 13 ans à purger.
Des réactions mitigées à sa libération
La libération de Dimora a suscité des réactions mitigées. Jim Rokakis, ancien trésorier du comté de Cuyahoga, a travaillé pour faire placer Dimora en confinement à domicile. Il a déclaré que de nombreuses personnes de la région avaient écrit des lettres pour demander sa libération, mais que cela ne pouvait se faire que si certaines conditions étaient remplies, notamment l’âge de plus de 65 ans, l’absence de crime impliquant la violence ou le sexe et avoir purgé la moitié de sa peine.
Peter Lawson Jones, ancien commissaire du comté de Cuyahoga, a déclaré que la peine initiale de 28 ans était disproportionnée et que Dimora aurait dû être placé en confinement à domicile bien avant. Cependant, il a également souligné que Dimora devait purger une peine pour ses crimes.
En fin de compte, la libération de Dimora soulève des questions sur la manière dont les peines sont déterminées et sur la façon dont les lois peuvent être utilisées pour permettre à certains détenus de purger leur peine à domicile.
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