Home Sérail: ‘coup d’Etat en préparation’ à Etoudi, voici pourquoi!

Sérail: ‘coup d’Etat en préparation’ à Etoudi, voici pourquoi!

Désormais dans la situation du réparateur des roues de vélo qui s’est fait recruter dans une société de construction automobile en présentant de fausses qualifications, le vieux roi-f… se sent les côtes beaucoup trop fragiles pour faire face à un Cameroun dont les critères des relations entre gouvernants et gouvernés a changé radicalement depuis que les seconds se sont rendus compte qu’ils sont en réalités les maîtres des premiers.

– des ambazoniens que l’on dit n’être que des bandits ne défendant aucune cause légitime, procédant à des actes de brigandage au détriment des populations, mais qu’on ne parvient pas à réduire au silence, même en incendiant champs, habitations hôpitaux et villages entiers pour punir les populations de soutenir, d’abriter et protéger les sécessionnistes(?) ;

– un Maurice Kamto que l’on dit n’être qu’un « rien du tout », tout au plus un simple « tontinard » doublé d’un « Bamiléké », triplé d’un « Kamtoto »et quadruplé d’un mauvais perdant d’une élection présidentielle rondement tripatouillée par Elecam et le Conseil Constitutionnel avec le soutien de l’armée, de la police, de l’administration préfectorale et de la Commission de recensement des votes, mais qui fait trembler tout un establishment familialo-tribalo-gouvernant au point où malgré son arrestation en compagnie de plus d’un demi millier de personnes qui dure depuis plus de trois mois, le pays est plus paralysé que quand il y organisait des marches pacifiques hebdomadaires contre le hold-up électoral.

Alors, le vieux roi campant une posture de Habib Bourguiba contemporain, s’est tout débonnairement laissé dépouiller de ses pouvoirs par une jeune tête de turc nommée Ferdinand Ngoh Ngoh gaillardement installé dans le rôle de Zine el Abine Ben Ali de la forêt équatoriale.

Voilà donc les développements pathétiques du hold-up électoral d’octobre 2018. Le vieux président réélu par la force a du mal à digérer sa victoire indue. Pris en otage et rendu incapable de gouverner, par ses ravisseurs qui l’ont assigné à assumer la paternité des tweets douteux et de posts déconnectés de la réalité sur les réseaux sociaux, le quasi nonagénaire président qui a cautionné un hold-up électoral perpétré par son jeune beau-frère Ferdinand Ngoh Ngoh à l’instigation –dit-on- de la première épouse, vient de mettre les Camerounais dans une situation de double combat : combat pour récupérer à son profit un pouvoir qu’il leur avait ravi mais que Ngoh Ngoh lui a à son tour ravi ; ensuite, combat pour récupérer de ses mains un pouvoir qui n’est pas en de mains indiquées.

Sauf que la faiblesse, la fourberie et l’hypocrisie qui caractérisent le clan gouvernant au Cameroun aidant, le président Biya qui a été dépouillé de ses pouvoirs n’en informe pas les Camerounais. Il a fallu que ceux qui ont ourdi le coup d’Etat se fourvoient et occasionnent des fuites pour tester la capacité de complaisance des Camerounais face à cette injure supplémentaire subséquente celles qui lui sont faites depuis la fin du processus électoral en octobre dernier (rejet systématique de toutes les requêtes justifiées des candidats de l’opposition à l’élection présidentielle, proclamation des résultats autres que ceux sortis des urnes, tirs à balles réelles de la police sur les partisans du véritable vainqueur de la présidentielle, arrestation de Maurice Kamto et incarcération depuis trois mois), pour que les Camerounais qui revendiquaient déjà leur pouvoir se trouvant entre les mains de Biya bi Mvondo se rendent compte qu’ils devront batailler dur pour les retirer des mains d’un deuxième voleur.

Mais en République de Sardinavie du Wandafulkistan, les braqueurs n’ont pas l’habitude de demander pardon, même quand ils sont pris la main dans le sac. C’est ainsi qu’on tente de nous faire croire que le coup d’Etat non violent dont monsieur Biya a été victime en février dernier, lui qui avait été le bénéficiaire apparent d’un autre coup d’Etat perpétré contre le régime de Maurice Kamto en octobre 2018, n’en était pas un.

Ils excipent alors (pour faire jurisprudence ?) du fait qu’ils n’ont pas inventé l’eau chaude, car au temps du « père de la nation », il avait été une fois question de délégation permanente de signature d’Ahidjo à Samuel Eboua.
Pas suffisant pour convaincre les Camerounais qu’un jeune président de 86 ans, encore dans la force de l’âge, et n’ayant passé à peine que quelques 37 maigres et revigorantes années au pouvoir puisse se trouver exténué, harassé et dégoûté à un tel point par la charge qu’il a arrachée de haute… fraude qu’il en soit –lui si jaloux de son pouvoir que beaucoup se sont retrouvés en prison pour y avoir songé ne serait-ce que pour s’amuser- à supplier à genoux le serpent à lunettes qui trône à la tête de l’administration présidentielle, de discriminer souverainement de ce que celui qui a prêté… serpent pour la 7ème fois le 6 novembre 2018 peut regarder ou non

De quoi faire pousser de l’urticaire à l’observateur Kand Owalski, qui n’a pas hésité à mettre son expertise à contribution pour savoir pour deviner de quel bois d’authenticité était faite la délégation permanente de signature à valeur jurisprudentielle d’Ahidjo à Samuel Eboua. Résultat des courses, le texte venimeux ci-dessous, et les illustrations subséquentes qui en disent long sur le degré de brigandage auquel ont atteint des gens sans morale et prêts à tout pour s’accrocher au pouvoir, même sus les huées des chiens.

Les salauds!!!
Toujours à fabriquer des choses pour justifier leur impertinence !!!
Merci à El Soledad pour sa remarque.
Pour justifier la délégation permanente de signature d’un président de la République à son SG cette bande de faussaire a vite fait de chercher à prouver que cette formule date du président Ahidjo. Ils ont alors sorti un document portant la date de 1975 dont ils attribuent le contenu au feu président…
Sauf qu’en 1975 les documents étaient dactylographiés pas saisis à l’ordinateur. Or ce document brandi est une impression. À côté de çà on peut également remarquer la qualité du papier.

On peut en outre remarquer aisément que le cachet a été posé sur le format avant l’impression du texte. Observez bien et vous verrez que le texte est au dessus du cachet. Bref c’est un Fake Fake Fake!!!

Fake comme les observateurs de transparency international. Pourquoi ce gouvernement a toujours besoin de cacher ses tares au lieu d’y remédier. C’est souillant hein!!

Source: cameroonvoice.com

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