Vingt personnes tuées lors de deux attaques au Burkina Faso.

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Attaques terroristes au Burkina Faso : 21 morts dont des soldats et des supplétifs civils de l’armée

Deux attaques terroristes ont eu lieu au Burkina Faso le lundi 5 juin, faisant 21 morts, majoritairement des supplétifs civils de l’armée et des soldats. La première attaque a eu lieu à Sawenga, dans la commune de Bittou, où une unité mixte de soldats et de Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) a été attaquée par des groupes armés terroristes. Le bilan fait état de 14 volontaires et 4 militaires tués, ainsi que 5 blessés. La deuxième attaque a visé le poste de police frontalier de Yendéré, faisant un policier et deux civils morts, ainsi que des dégâts matériels importants.

Le Burkina Faso est pris dans une spirale de violences depuis 2015, qui a fait plus de 10 000 morts, civils et militaires, et plus de deux millions de déplacés internes. Les attaques se multiplient ces dernières semaines dans la zone, ciblant des civils. La Côte d’Ivoire accueille quelque 18 000 réfugiés ayant fui le Burkina Faso, soit plus de deux fois plus qu’en 2022 selon le Haut commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR).

Le Burkina Faso est dirigé depuis septembre dernier par une junte militaire avec le capitaine Ibrahim Traoré à sa tête, arrivé au pouvoir après un coup d’État, le deuxième en huit mois. Depuis, Ouagadougou a notamment réclamé et obtenu le départ des 400 soldats français des forces spéciales qui étaient basés dans le pays pour combattre les jihadistes, et a dénoncé un accord d’assistance militaire signé en 1961 avec la France.

Des attaques terroristes qui se multiplient au Burkina Faso

Les attaques terroristes se multiplient ces dernières semaines au Burkina Faso, ciblant des civils. Le pays est pris dans une spirale de violences depuis 2015, qui a fait plus de 10 000 morts, civils et militaires, et plus de deux millions de déplacés internes. Les groupes armés terroristes ont étendu leur zone d’opération au-delà des frontières du Mali et du Niger, où les violences ont commencé quelques années auparavant. Le gouvernement burkinabé affirme que l’armée contrôle 65 % du territoire national, mais les attaques terroristes se multiplient dans les zones rurales et isolées.

La junte militaire au pouvoir depuis septembre dernier a réclamé et obtenu le départ des 400 soldats français des forces spéciales qui étaient basés dans le pays pour combattre les jihadistes, et a dénoncé un accord d’assistance militaire signé en 1961 avec la France. Cette décision a été critiquée par certains analystes, qui estiment que le Burkina Faso a besoin de l’aide internationale pour lutter contre les groupes armés terroristes.

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