Une femme qui avait accusé Joe Biden d’agression sexuelle pendant la campagne présidentielle de 2020 s’est rendue à Moscou pour demander la citoyenneté russe. Tara Reade, qui avait travaillé brièvement dans le bureau du Congrès de Biden en 1993, a déclaré qu’elle voulait rester en Russie après qu’un législateur républicain lui ait dit qu’elle était en danger physique. Reade a déclaré dans une interview diffusée en direct avec le groupe médiatique Sputnik qu’elle était arrivée en Russie en tant que vacancière. Cependant, elle a ajouté qu’elle se sentait en sécurité et respectée pour la première fois depuis longtemps. Reade avait fait les gros titres en 2020 en affirmant que Biden l’avait agressée sexuellement dans un couloir du Capitole en août 1993, alors qu’elle avait 29 ans.
Des allégations qui ont été niées par Biden. Reade a déclaré qu’elle avait déposé une plainte après l’incident présumé, mais aucun enregistrement n’a été trouvé. Cependant, un document de cour de 1996 mentionne son ex-mari affirmant qu’elle s’était plainte de harcèlement sexuel alors qu’elle travaillait dans le bureau de Biden. Reade a déclaré dans l’interview de Sputnik qu’après avoir rendu publiques ses allégations en 2020, elle avait été menacée de prison, sa vie avait été menacée et elle avait été qualifiée d’agent russe. Elle a également déclaré qu’elle aimait la Russie et qu’elle ne la considérait pas comme une ennemie.
Tara Reade a donc demandé la citoyenneté russe à Vladimir Poutine, tout en promettant de rester une bonne citoyenne américaine. Cette demande intervient après que Reade ait été menacée de mort et qu’elle se soit sentie en danger aux États-Unis. Cette demande de citoyenneté russe est un geste fort qui montre que les États-Unis ne sont pas le seul choix pour les personnes qui cherchent refuge.