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Au terme de la tension à Bangui, la Cour constitutionnelle a rendu sa décision en début d’après-midi, notamment en ce qui concerne la candidature de François Bozizé à l’élection présidentielle du 27 mai. Décembre 2020. Ceci est finalement rejeté.
Lorsque la Cour constitutionnelle a écarté la condition d’un séjour d’un an sur le territoire, suite à la circulaire du ministère des Transports interdisant l’embarquement des compagnies aériennes à François Bozizé, elle s’est appuyée sur l’article 103 de la loi électorale pour rejeter la candidature de l’ancien chef de l’Etat. Article qui définit une bonne moralité selon les critères d’admission.
La Cour a rappelé que François Bozizé avait été inculpé de meurtre, arrestation, détention, saisie arbitraire, torture, exécutions sommaires et extrajudiciaires, etc.. en vertu d’un mandat d’arrêt international daté de janvier.. Stands de mars 2014. . Elle a également souligné les sanctions de l’ONU renouvelées au Conseil de sécurité en juillet 2020.
La Cour de justice a rendu sa décision sous la haute protection des forces armées nationales et de la Minusca. De nombreuses ONG et institutions ont désormais limité leurs mouvements en prévision d’éventuelles manifestations d’insatisfaction. Les forces de sécurité sont visibles dans la capitale.
L’annonce a été reçue froidement au tribunal. Pas de « bravo » comme la semaine dernière lorsque la décision sur les candidats parlementaires a été annoncée. Christian Guenebem, chef de campagne nationale du Kwa na Kwa, le parti Bozizé (qui se déplace actuellement dans les provinces mêmes), a salué cette décision avec prudence. .
Les éléments cités à l’appui de cet argument sont largement discutables car François Bozizé n’a fait l’objet d’aucune condamnation. Oui, il y a un mandat d’arrêt, mais il est dans le pays depuis plus d’un an et ce mandat n’a pas été exécuté. . Il n’a pas fait l’objet d’une assignation à comparaître par un juge, et nous savons tous que lorsqu’il a perdu le pouvoir, il a utilisé la justice de la victoire pour régler les problèmes.. Il est dommage que la Cour constitutionnelle continue d’utiliser une telle chose dans un État qui est revenu à l’ordre constitutionnel [. . . ]
Aucun rassemblement ni incident n’a été signalé la nuit dernière, bien que les forces de sécurité soient restées en alerte. Parce que cette invalidation fait craindre des mouvements de contestation dans certains quartiers de la capitale et dans certaines provinces du pays. Paul Beninga-Crescent, porte-parole du groupe de travail de la société civile, appelle au calme …
« Nous nous invitons à la retenue, nous invitons les dirigeants des partis politiques, en particulier les candidats qui n’ont pas été retenus, à se reposer, c’est un acte de maturité, c’est un acte de bonne citoyenneté, c’est un acte de responsabilité, c’est extrêmement important. « Et d’exhorter tous les Centrafricains, en particulier les militants des partis invalides, à se taire. C’est la loi de la démocratie: si nous voulons instaurer l’État de droit, nous sommes obligés de respecter les décisions prises par les institutions. «
Sur les 22 candidatures, cinq ont été invalidées. Parmi les personnes sélectionnées: le président Faustin Archange Touadéra, Annicet Georges Doléguélé, Martin Ziguélé, Abdou Karim Meckassoua.
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