World News – FR – Sur Arte, « La Grande Évasion », le film qui a fait décoller Steve McQueen

0

. .

Sylvain Louvet et Ludovic Gaillard, Prix Albert Londres 2020: «Avec le Global Security Act, nous franchissons une nouvelle étape vers la surveillance»

Zen, soyons zen: 6 cours de yoga et de méditation en ligne mis à l’épreuve

Écrivain Charif Majdalani: «Tout s’est effondré au Liban, mais nous avons prétendu que rien ne s’était passé. « 

Une balle de baseball et le gant qui va avec, une moto qui décolle . . . Grâce à de petits arrangements avec la réalité et un scénario original, Steve McQueen s’est donné le beau rôle dans le film de John Sturges, diffusé ce dimanche 6 juin.. décembre.

Non seulement dans les films vous creusez des tunnels pour vous échapper. En 1963, John Sturges s’est inspiré d’une histoire vraie racontée par Paul Brickhill pour sa grande évasion: celle de 76 soldats alliés qui ont déterré la terre en mars 1944 pour échapper à un camp d’internement allemand.. Par contre, tu ne fais ça qu’au cinéma sur deux roues. « Je n’aime pas du tout le film car il n’y avait pas de motos et les Américains n’étaient pas impliqués », grommelait l’un des survivants australiens de l’aventure en 2014.. Paul Royle. Pas une moto ou un Américain? Putain! S’il y a une image dont on se souvient du film, c’est Steve McQueen sur son vélo.

Le fait est que l’acteur aime les grosses motos. C’est lui qui insiste pour ajouter une poursuite dans les jolies prairies ensoleillées de Bavière – une autre confrontation avec la réalité: la vraie évasion a eu lieu dans la neige, pendant la saison glaciale.. La production déterre une Triumph TR6 de 1962, qui avec une touche de maquillage est tout à fait crédible en tant que voiture de l’armée allemande. Il aime aussi tellement les grosses motos, Steve McQueen, qu’il fait lui-même certaines des cascades, à l’exception des plus dangereuses, dont le célèbre saut au-dessus de la frontière germano-suisse.. , laissé à son ami Bud Ekins.

De la série télévisée Revealed In The Name of the Law (1958-1961), McQueen tente de surfer ses premières apparitions au cinéma. Et pour se donner le joli rôle de marcher sur les parterres de fleurs de Charles Bronson quand il avait tenté de piétiner celui de Yul Brynner dans Les Sept Mercenaires par les mêmes Sturges trois ans plus tôt – McQueen aime les moteurs autant que la compétition. Parmi les changements qu’il apporte au scénario, il y a aussi ce gant et le baseball qui lui donnent une audace inoubliable.. . La petite chose qui fait la différence.

«Chaque détail de l’évasion a été respecté», a promis un texte d’introduction dont l’ironie aurait été comprise sans l’aide de Steve McQueen. En fait, l’acteur peut se permettre ces notes personnelles puisque The Great Escape est moins un drame qu’une comédie. Si la carte finale rend hommage aux cinquante hommes exécutés par les nazis, ce stalag ressemble pour la plupart à un grand camp d’été, au point que les Russes sont outrés par les conditions de détention plutôt clémentes que les Allemands auraient réservées à d’autres.. .

Mais les Russes adorent le film, et surtout la performance de Steve McQueen, qui a reçu le titre de meilleur acteur au Festival international du film de Moscou. L’acteur a réussi: il joue le grand rôle qui fait avancer sa carrière, comme une moto sautant par-dessus des barbelés. La suite des années 1960 est assez serrée: The Cincinnati Kid (1964, Eric Stoner), La Canonnière du Yang-Tsé (1965, Robert Wise), The Thomas Crown Affair (1968, Norman Jewison), Bullitt (1968, Peter) Yates ). La décennie suivante l’amènera au sommet de la tour Inferno (1974, John Guillermin).

Retrouvez le meilleur de Télérama avec nos quatre newsletters: La Quotidienne, Télérama Sortir Grand Paris, Télérama Soirée (abonné) et Télérama Week-end (abonné)

The Great Escape, Steve McQueen, John Sturges, Arte

World News – FR – Sur Arte, « The Great Escape », le film qui a fait décoller Steve McQueen

Ref: https://www.telerama.fr

Donnez votre avis et abonnez-vous pour plus d’infos

Vidéo du jour: