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World News – France – La loi « Sécurité internationale » en France: l’article 24 a été discuté à l’Assemblée et critiqué dans la rue

. . Mardi 17 novembre, l'Assemblée nationale a commencé à étudier un projet de loi sur la «sécurité mondiale» qui secouerait l'effusion de sang. En particulier, l'un de ses articles modifiant une loi . . .

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Le mardi 17 novembre, l’Assemblée nationale a commencé à étudier un projet de loi sur la «sécurité mondiale» qui ébranlerait l’effusion de sang. En particulier, l’un de ses articles modifiant la loi sur la presse de 1881: prévoit une peine d’un an de prison et une amende de 45 000 euros pour quiconque publie l’identité ou dirige des policiers dans l’intention de leur nuire.. Il s’agit d’un projet de loi « tueur de liberté », qui remet en question la liberté d’expression et entrave le travail des journalistes, et critique de nombreuses organisations, défenseurs des droits et même le Conseil des droits de l’homme des Nations Unies.. Face aux protestations, les députés en marche cherchent à se rassurer.

Cet article 24 est une atteinte à la liberté de reportage, un chèque en blanc a été émis à la police pour empêcher la publication de photos, condamnant la députée rebelle Matilda Panod, au micro d’Anthony Latier, du service France de la RFI. «C’est totalement irréalisable. Nous sommes dans un état d’effacement, tous les juristes le disent. En fait, ce qui arrivera, c’est que le policier vienne vous dire: «Il est illégal de me photographier. . «Alors peut-être que vous gagnerez un peu au tribunal, mais vous ne pourrez pas prendre ces photos.. .

Voir une caricature, par exemple de La République en marche. Co-rapporteur d’Alice Thourot sur le déminage: la photographie policière sera toujours possible. «Cet article vise à punir nos bergers policiers sur les réseaux sociaux avec des messages de haine, des appels à la vengeance et des appels à la violence.. Ce qui veut dire que demain, comme aujourd’hui, vous pourrez photographier, pour les journalistes, mais aussi pour les citoyens, de la même manière.

Les manifestants peuvent compter sur le soutien de la droite. Le représentant républicain Damien Abad veut protéger les policiers: «Pouvons-nous accepter aujourd’hui en France que nous ayons des policières qui ne peuvent pas amener leur enfant dans une visite ludique, et qu’elles ne peuvent pas entrer dans l’exposition locale car elles ont été identifiées sur Internet et sur les réseaux sociaux en uniforme de police et donc certaines veulent Cachez-les.

Mais preuve que la critique est forte, y compris en interne, les manifestants se disent prêts à améliorer le texte pour lever « toute l’ambiguïté », estime le président du groupe Christophe Castaner..

Des violences ont éclaté mardi soir à Paris entre plusieurs centaines de personnes et la police à l’issue d’un rassemblement près de l’Assemblée nationale pour dénoncer le projet de loi « sécurité mondiale ». . Ce cortège de manifestants «gilets jaunes», de militants de gauche, de lycéens et d’étudiants est resté. La police les a arrêtés pendant près de deux heures sur le boulevard Saint-Germain, où la tension s’est intensifiée avec les forces de l’ordre..

La police a utilisé des canons à eau et des gaz lacrymogènes pour disperser les manifestants, parmi lesquels de nombreux jeunes hommes qui ont détruit du mobilier urbain, selon l’Agence France-Presse.. . Vers 21h30, les derniers manifestants ont quitté la zone voisine de l’Assemblée nationale et le calme a été rétabli, selon la direction de la police. .

Des centaines de personnes se sont également rassemblées en milieu d’après-midi lorsque, en particulier, les syndicats de journalistes et les associations de défense des droits de l’homme ont été appelés à protester contre le projet de loi «Sécurité mondiale» qui, selon eux, empêcherait les journalistes et les citoyens de filmer la police lors des manifestations..

Les syndicats de journalistes qui ont appelé à ce rassemblement, ainsi que la Ligue des droits de l’homme, Amnesty International et d’autres organisations telles que Reporters sans frontières, estiment que cela équivaut à une interdiction des journalistes. Les citoyens photographient le travail de la police et empêchent, par exemple, de documenter les violences policières.

► À entendre: la loi sur la sécurité mondiale est-elle une menace pour la liberté des médias?

France: plus de 2000 immigrés ont été évacués d’un grand camp au pied du Stade de France

Sécurité, l’Assemblée nationale

Actualités du monde – France – La loi «Sécurité globale» en France: l’article 24 a été discuté à l’Assemblée et critiqué dans la rue

Ref: https://www.rfi.fr

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